lundi 15 septembre 2008
Critique musique : Metallica - Death Magnetic
Comme aurait pu dire un ancien président de la république en latex : putain, 5 ans. 5 ans que l'on attendait la suite de St Anger, le dernier album controversé de Metallica. Il avait laissé un goût amer pour beaucoup de fans, personnellement je lui trouve du très bon et du bien moins bon, bref, un album qui ne restera pas dans les annales du groupe.
Il faut dire que Metallica sur ces 20 dernières années a quitté la route du thrash old school pour passer à quelque chose de plus progressif (...And Justice For All) pour devenir plus grand public (Black Album) voire quitter le metal pour du heavy rock (Load/Reload). Qu'on aime ou pas, ça a été toujours plutôt réussit, cependant les early fans n'ont pas vraiment suivi.
Moi-même je suis plutôt un adepte des 4 premiers albums, la première époque donc, ma joie a été grande quand Metallica a annoncé vouloir faire l'album qui aurait dû être la suite logique de ...And Justice For All ! Mais c'est ce qu'ils avaient annoncé pour St Anger, qui selon moi est plus l'album qu'on aurait pu avoir avant Kill'em All, soit dit en passant..
Bref, voyons voir ce que ça donne !
Première remarque : on retrouve la structure d'album de Ride The Lightning/Master of Puppets/...And Justice For All : première piste un bon thrash, deuxième piste le morceau de la galette, troisième piste un morceau plus lent, quatrième piste le morceau qui commence en arpège et qui finit en solo-de-la-mort-qui-tue, la huitième piste l'instrumental. Bref, du point de vue structure on revient à du connu. Même chose concernant les chansons en elles-mêmes, les compositions longues sont revenues, ainsi que les soli de Kirk (au grand désespoir de certains, sa wah aussi :D).
That Was Just Your Life : un battement de coeur, de la guitare claire, des kilomètres de delay... du U2 ? Ah non, de gros accords sont plaqués, le son est familier, le premier riff commence : on est plus dans l'univers Ride The Lightning que Reload ! Le thème de la chanson et les relans de caisse claire font écho à Frantic. A noter un solo "à la Maiden" à deux à l'accord. Cette inspiration de bon goût se retrouvera d'ailleurs sur plusieurs morceaux.
The End Of The Line : une intro qui rappelle Killing In The Name Of ! C'est la première impression qui transparait. Un morceau d'un genre un peu nouveau pour les Horsemen, mêlant heavy metal classiques et passages un peu plus groovy. Une mélange des styles pas désagréable, mais qui ne fait pas de The End Of The Line une de mes chansons favorites, c'est la chanson qui somme le moins Metallica. A voir après d'autres écoutes.
Broken, Beat And Scarred : un morceau assez lourd durant les 4 premières minutes qui s'accélère dans la partie finale. Du heavy très classique, le son de guitare rappelant celles de St Anger, le côté énervé aussi.
The Day That Never Comes : le pendant des Fade To Black/Welcome Home/One, intro en arpège un peu déroutante à la première écoute mais qui passe super bien ensuite. La structure du morceau est rigoureusement calée sur ses ancêtres : intro en son clair, solo lent, poursuite de l'intro un peu améliorée, refrain en disto, puis fin en solo de 3 minutes. A noter, que comme One, ce titre possède un clip, que comme One, elle dénonce la guerre (ici, en Afghanistan d'après le clip), bref, on a un petit One 2. Mais, quitte à continuer le parallèle, il manque un peu l'ingéniosité qu'avait One avec ses "mitrailleuses". Cela dit, une chanson dans l'ensemble bien sympa. Seul véritable reproche : je trouve que la partie solo a moins d'intensité que peuvent avoir ses trois ancêtres, Fade To Black en tête, peut-être est-ce dû à un manque d'enchaînements entre les différents soli (certains joués à 2, d'ailleurs, yabon). Mais c'est une bonne chanson que l'on écoutera avec plaisir.
All Nightmare Long : un morceau qui envoie ! Un morceau qui n'est pas sans rappeler Battery dans sa rythmique, en un poil plus lent. Le chant est intéressant, il est un des morceaux de l'album avec le plus de subtilités de ce côté. Ce n'est pas la piste la plus impressionnante du disque mais c'est une des plus entrainant je trouve, peut-être est-ce dû à sa relative simplicité ?
Cyanide : c'est la toute première chanson de Death Magnetic jouée en live... et j'avais été moyennement emballé. Heureusement la version album rattrappe le coup, et nous offre un riff de folie qui pourrait remplacer celui d'Enter Sandman pour le titre de "riff classique de Metallica qu'on ressort à toutes les sauces". Le passage que je n'avais pas du tout aimé en live, le gros break clair et plus particulièrement son amorce et sa fin "orientales" passent beaucoup mieux, ce n'est peut-être pas la meilleure trouvaille des Mets mais ça passe finalement bien. En tout cas, on tient là un morceau qui pourrait devenir représentatif de l'album, lorgnant plus du côté Black Album que des quatre premiers albums.
The Unforgiven III : Nouveau choc après la guitare claire sur Fade to Black : du piano ! La saga Unforgiven se poursuit, mais avec pas mal de changements cette fois-ci : plus aggressive, la mélodie des deux premiers opus disparaît. C'est un morceau qui dégage un certaine force ("Forgive me"), le solo à la saturation sale d'Hammett rentrant bien dans cet esprit de désespoir qui habite la chanson.
Suicide & Redemption : ce morceau marque le retour tant attendu des instrumentaux ! On a tous en tête les chefs d'oeuvre The Call Of Ktulu et Orion en partie composés par Cliff Burton (RIP dude), ainsi que To Live Is To Die en hommage à ce dernier. Suicide & Redemption joue dans un registre plus aggressif que ces ancêtres, il lui manque à mon humble avis une petite touche de subtilité qui faisait la force des précédents intrumentaux aux côtés de morceaux bien thrash. Cependant, la petite mélodie vers la 4e minute risque de devenir un classique des guitaristes débutants (je m'inscris dans la liste :D).
The Judas Kiss : un morceau assez classique, qui aurait pu se trouver sur ...And Justice For All, avec un pointe d'aggressivité à la St Anger. Un morceau dédié à la grosse rythmique qui fracasse, assez lourde, à rapprocher d'un Harvester of Sorrow. Je suis par contre un peu déçu par les soli, peu inspirés sur ce morceau. Il faut donc d'abord le retenir pour sa rythmique démoniaque.
My Apocalypse : du gros thrash ! Pas délicat pour un sou, une sorte de croisement entre du Kill'em All et du St Anger. Une grosse rythmique, un son un peu old school (voire même très old school). Pas grand chose de plus à dire, c'est une machine à headbang dans le genre de Whiplash, axée davantage sur la rythmique que sur les soli. J'aime, beaucoup. Une chanson qui peut faire très mal en live !
Alors, au final, que penser de Death Magnetic ? Après un week-end passé à l'écouter, beaucoup de bien. La production très aggressive ne plait pas à tout le monde, c'est un fait (notamment l'ingé son qui s'est plaint du volume trop élevé des enregistrements), personnellement je trouve ça pas mal, ça donne de la personnalité à l'album, quitte à salir un peu le son. Certainement un parti pris du groupe, parti pris qui va encore diviser pas mal de monde, mais je crois que depuis St Anger Metallica sait prendre des risques.
Musicalement l'essai est transformé : nous avons bel et bien l'album qui aurait dû sortir après ...And Justice For All. Cependant, il n'aurait pas pu sortir à cette époque : on sent énormément d'influences de Load/Reload dans le chant notamment, et de St Anger dans l'aggressivité d'autres morceaux. Mais c'est un album qui ne pourra pas plaire à tout le monde : ceux qui s'attendaient à du thrash pur seront déçus, ceux qui ne voulaient plus entendre de wah brûleront le CD, ceux qui n'aiment pas les morceaux longs seront rebutés, les fans de Load/Reload seront perdus... En fait, le seul moyen de ne pas se braquer à la première écoute est d'y aller franco sans à prioris. Metallica a fait du Metallica, mais du Metallica sur 25 ans, du Metallica au sens large.
Pour ma part, nous avons un album de très bon cru, qui pourrait bien faire comme ...And Justice For All en son temps : accueil bon mais sans plus du public à la sortie, vénéré (à juste titre) quelques années après. Tous les morceaux ne sont pas de gros tubes mythiques en devenir, mais tous dans l'ensemble sont efficaces et ne paraissent jamais trop longs. On passe un bon moment à écouter cet album, et c'est bien là le principal.
jeudi 28 août 2008
mercredi 6 août 2008
Critique BD : A History of Violence
A History of Violence est une bande dessinée (le terme exact étant plutôt graphic novel) scénarisée par John Wagner (un des créateurs de Judge Dredd) et dessinée par Vince Locke, publiée pour la première fois en 1997.
On nous conte l'histoire de Tom McKenna, gérant du resto-du-coin d'une petite bourgade du Michigan, devenant un héros national en défandant son commerce lors d'un braquage. Cela attire l'attention de mafieux New-Yorkais, notamment l'un d'eux, John Torrino, cherchant un certain Joey.
Bien que niant être Joey lors de sa première rencontre avec Torrino, McKenna devra se démasquer lorsque Torrino reconnaîtra les traits de celui qui l'a défiguré sur le visage de Franck, le fils de McKenna, qu'il prend en otage. McKenna se débarassera des 3 mafieux pour sauver son fils, et expose son passé à sa famille et à la police : il est bien ce Joey qui avec son ami Richie Benedetto a braqué et tué le chef de la mafia new-yorkaise, 20 ans plus tôt.
Mais le meurtre de Torrino sur son lit d'hôpital ne signifie pas le salut de McKenna : un coup de fil dans la nuit, une voix lointaine lui parle : c'est Richie, sensé être mort depuis 20 ans ! Ce dernier est retenu en otage par Lou Manzi, le fils du parrain abattu 20 ans plus tôt. Voulant libérer son ami, McKenna cherche à rencontrer Manzi. Accueilli par les portes flingues de la mafia, il arrivera à se débarasser de quelques uns avant d'être maîtrisé et attaché à côté de Richie, homme-tronc recouvert de cicatrices et de brûlures.
McKenna arrivera à se libérer juste avant que Manzi ne commence à (trop) le torturer, le tuera, et abrègera les souffrances de son ami d'enfance.
Le titre A History of Violence est volontairement ambigü : il peut faire référence à une histoire violente ou à un passé violent, ce qui est le cas de McKenna : ses petits boulots pour la mafia et la volonté de Richie de réussir dans le milieu de la pègre le pousseront à s'impliquer dans un braquage de grande ampleur, en terme d'argent et de meurtres. Une vie de violence pour Richie, dont le frère a été tué lors d'un menu larcin, et qui passera 20 années à être torturé par un sadique nommée Manzi.
Mais c'est surtout une histoire très dense qui, en finalement très peu de temps car le livre se lit très (trop ?) vite, arrive à créer un univers complet. Les personnages principaux (McKenna, Richie, Torrino) n'ont plus de secrets pour le lecteur. Le dessin est volontairement "crayonné", donnant une impression d'instabilité collant parfaitement à l'oeuvre.
Une oeuvre très noire à lire.
A noter que A History of Violence a été adapté au cinéma par John Carpenter en 2005 avec Viggo Mortensen, William Hurt et Ed Harris, suivant fidèlement le début de l'intrigue mais divergeant rapidement (sur Ritchie, principalement).
mardi 5 août 2008
Critique ciné : The Dark Knight
On continue la série "du comics au cinéma" avec The Dark Knight de Christopher Nolan, les dernières aventures du Batman nouveau, nouveau segment initié avec Batman Begins. Je ne ferai l'affront à personne de refaire une bio de la célèbre chauve-souris de DC Comics, hein, on la connait tous. Néanmoins, cet article fera sans cesse la comparaison entre The Dark Knight et le Batman de Tim Burton. Pourquoi ? Car tous deux mettent en scène THE méchant de Batmon, le Joker.
Ceci est la version 2 de mon article. Pourquoi donc ? Car j'avais écrit mon premier sur mes souvenirs du premier Batman. Heureusement, ma conscience professionnelle (hum) m'a incité à le regarder avant de publier l'article, et j'ai eu raison.
Disons-le tout de go : c'est un très bon film, mais. Le regretté Heath Ledger est un excellent Joker, c'est vraiment dommage qu'il ne puisse réendosser le rôle (forcément, à 6 pieds sous terre...), quoiqu'avec le maquillage... Bon, cessons cet humour de mauvais goût, la prestation du comédien est excellente, même meilleure que celle de Nicholson à l'époque. Il faut dire que le nouveau Joker met davantage en avant son côté sombre, créant un personnage plus complexe (cf le mystère plannant sur ses cicatrices) que le premier Joker. On y pert un peu son côté cabotin et "artiste" de l'acide. Il reste le coup du crayon magique (absolument génial), ou son déguisement d'infirmière, mais voilà, il manque un petit quelque chose de folie pour qu'à mon goût le personnage soit parfait. Beaucoup de monde (notamment Kevin Smith) poussent pour que Ledger soit oscarisable, je les soutiens à 100%, sa prestation est géniale. Christian Bale se débrouille pas mal en Bruce Wayne, mais sa grosse voix de Batman tranche un peu avec le personnage, je préfère de loin le côté calme et suave d'un Michael Keaton.
Visuellement, la grosse différence entre les deux films concerne l'ambiance. On est dans une grande ville américaine classique, pas dans Gotham City. Les décors sont jolis, high-tech, sympas, mais on est bien loin de l'ambiance gothique tendance steampunk de Burton. Il s'agit je suppose d'un parti-pris du réalisateur : Burton nous place dans le monde de Batman, Nolan met Batman dans notre monde. Après, chaque solution a ses avantages et ses inconvénients : la Gotham de Burton est plus jolie mais devenait vite étriquée (on dirait que la parade se déroule dans une ruelle), les grandes avenues bordées de gratte-ciels sans fin laissant au Batman de Nolan de la place pour faire le show.
L'autre méchant du film, c'est Harvey "Two-Faces" Dent. Il s'agit principalement de sa "naissance" plus que d'être un véritable méchant. Il faudra voir ce que va produire Aaron Eckhart dans le prochain épisode (après tout, on ne sait pas s'il est mort ou pas), car il n'a été que peu exploité en Two-Faces... mais ça va être difficile de faire mieux que le toujours impeccable Tommy Lee Jones, qui avait été excellent dans ce rôle. On devrait avoir un personnage plus sombre, moins cabotin, à la manière du nouveau Joker.
Niveau visuel, du très bon, bien que l'ensemble soit relativement soft dans le côté surenchère (pour un blockbuster d'été, s'entend). Par contre, la bande son pèche par... son absence, je veux dire par là qu'on ne la remarque pas. C'est fort dommage, car elle est pourtant signée par Hans Zimmer. Ah et à ma plus grande joie, on ne devrait plus avoir cette tare d'immonde Batmobile dans le prochain opus !!
Mais surtout, en dehors de l'aspect visible que j'ai évoqué jusque là, il y a le fond. Et là, The Dark Knight est gagnant sur toute la ligne. On commence par un Batman travaillant en collaboration avec la police via notre ami Gordon, un Batman envoyé tel un James Bond "extrader" un ressortissant chinois à Hong-Kong, bref, il est vu comme le super agent secret des USA. Le procureur fédéral Harvey Dent veut nettoyer Gotham de la pègre, Wayne y voit un Chevalier Blanc capable de ramener la paix dans Gotham. Mais seulement voilà, le Joker met à mal le trio justicien Batman/Dent/Gordon notamment en tuant Rachel Dawes (mais si, Katie Holes/Maggie Gyllenhaal, la chérie de Wayne, et celle de Dent maintenant) transformant Dent, le bras de la justice de Gotham, en Two-Faces, se vengeant des flics corrompus et de mafiosi à grands coups de pile ou face et de revolver. C'est ainsi qu'après avoir stoppé Dent notre chauve-souris se portera volontairement comme responsable des actes de Dent afin de Gotham en fasse un héros et ne retombe pas dans sa noirceur. Et Batman de devenir une bête pourchassée sur un monologue de tout frais Commissaire Gordon/Gary Oldman (voir ci-dessous).
Wayne vit une véritable chute aux enfers qui se traduirait par un "et si je faisais plus de mal que de bien" ? Car le dilemme de Batman est là : l'apparition du Joker, employé par les mafia pour tuer Batman, va entraîner la mort de moult citoyens, bien plus que la "simple pègre" n'en aurait fait. Au début du film Batman fait face à de faux Batman voulant l'imiter, et qui finalement se feront zigouiller à la plus grande joie du Joker. Encore des morts sur la conscience. Mais surtout, c'est la "déclaration de complémentarité" du Joker envers Batman qui va lui faire mal : l'un a besoin de l'autre pour exister. Par cela, Batman ne peut pas être le héros de Gotham, il attire la mort.
Alors, faut y aller, faut pas y aller ? Bien sûr qu'il faut y aller ! Cette réinterprétation bien plus sombre des aventures de Batman est réellement enthousiasmante, mais attention, elle n'est pas faite pour tous : le film est vraiment sombre, et ne plaira pas à ceux qui veulent voir un Batman sautillant et tout plein de couleurs façon Joel Schumacher. Mais rien que pour l'interprétation de Ledger, ça vaut le coup !
Sur ce, je vous laisse sur le monologue final du commissaire Gordon :
"He's the hero that Gotham deserves, but not the one it needs right now... And so we'll hunt him... Because he can take it... Because he's not a hero... He's a silent guardian, a watchful protector... A Dark Knight."
The Dark Knight (2008)
Réalisé par Christopher Nolan
Avec Christant Bale, Michael Caine, Heath Ledger, Maggie Gyllenhall, Morgan Freeman, Gary Oldman et Aaron Eckhart.
jeudi 31 juillet 2008
Airbourne, l'école australienne
Attention, machine à headbang ! Airbourne est un jeune groupe australien qui roule dans le sillon d'AC/DC, son mentor. Car y'a pas à se prendre la tête, Airbourne est l'AC/DC du 21e siècle. Reprenant la recette Gibson + Marshall "toutahonze" + lointaine bluesy, la signature sonore est très semblable, juste un peu plus heavy. M'enfin on m'aurait dit que c'était le nouvel AC/DC, hormis la voix, je n'aurais pas été très surpris.
Car, sur son premier album Running Wild, Airbourne fait de l'efficace, du très efficace, mais pas de l'original : on est dans un bon gros hard des familles. Parlant de famille, tiens... AC/DC a les frères Young, Airbourne a les frères Joel et Ryan O'Keeffe, respectivement lead guitar/chanteur et batteur, auxquels s'ajoutent David Roads (guitare rythmique) et Justin Street (basse). On peut rapprocher les prestations exubérantes de Joel O'Keeffe à celles d'Angus Youg, sauf que si le second se déplace latéralement, le premier est plutôt attiré par la hauteur. Que de parallèles je vous dis !
En tout cas, Airbourne a bien préparé ses devoirs en s'inspirant des plus grands. La partie rythmique est un peu statique sur scène ? Faites-leur faire un bon petit mouvement synchro que ZZ Top n'aurait pas renié ! On cherche un bon logo ? S'inspirer des patterns MetallicA ! Bref, Airbourne nous arrive préparé pour faire un carton, et j'espère bien qu'ils vont y arriver !
Le premier extrait de l'album Runnin' Wild... Runnin' Wild :
Too Much, Too Young, Too Fast :
Diamond In The Rough :
Et puis zut quoi... des mecs qui jouent sur des Explorer, ils ne peuvent être que bons ! Enjoyez !
jeudi 24 juillet 2008
En Live : Metallica
8 ans que j'attendais cela ! 8 ans que je suis hardcore fan de Metallica, que j'attends de les voir enfin en live, ça y est, l'occasion se présente ! Les Four Horsemen se sont donc produits au stade Cotroceni, à Bucarest. Une fois dans la capitale, ce que je doutais se produit bien : temps de merde ! Des orages, de la pluie, et la veste que j'avais soignesement préparée au cas où... doit m'attendre sagement sur mon lit. Pas grave, j'ai mon parapluie... ah, les parapluies sont interdits ? Tant mieux pour la visibilité, moins pour moi, qui me retrouve en t-shirt et bermuda.
Une fois sur place, j'achète une bière, direction ma place en tribune, pour voir la fin de la 2e première partie, The Sword. Ma foi excellent groupe qui colle bien au groupe titre, pas comme pour Iron Maiden... Du gros thrash façon Bay Area (OK, le groupe est Texan), je n'ai pas pu apprécier tout leur set mais les 2-3 morceaux entendus ont plutôt été flatteurs à mon oreille.
La 1ère première partie était (normalement) un groupe de cover de Metallica dont le nom m'échappe... Pourquoi pas, mais entendre "en faux" les mêmes chansons, je ne vois pas trop l'intérêt.
Et vient l'attente... Un moment de répit permet à mon t-shirt de se déshumidifer un peu... sans plus... Tiens, mauvais point pour l'organisation, les numéros de rangs ne sont pas écrits... relou de se voir demander toutes les 30 secondes "C'est quel rang ?"... m'enfin, ça occupe !
Puis It's A Long Wway To The Top d'AC/DC se met à sonner... et c'est là qu'on reconnait les irréductibles... Il s'agit là de la chanson de pré-introduction, l'intro étant à la charge de The Ecstacy of Gold d'Ennio Morricone... Depuis le temps que je rêvais de l'entendre celle-là !!
Bam, d'entrée, Creeping Death ! Bonne et mauvaise chose... Bonne car ça pose tout de suite les base du show : ça va thrasher mes amis ! Mauvaise, car le break en Die majeur à faire en hurlant va déjà mettre ma voix à rude épreuve :( Epreuve passée avec succès, Robert Trujillo nous fait un mini solo avant d'attaque l'intro de For Whom The Bell Tolls, petite pensée pour Cliff Burton... Le spectacle continue, et une chose devient claire : on est pas là pour rigoler, on tappe dans les 4 premiers albums avec les 3 morceaux obligatoires du Black, mais sinon, oubliez le gentil Metallica des 90's, la Metal Militia est de retour !!
Creeping Death
For Whom The Bell Tolls
Ride The Lightning
Harvester Of Sorrow
Welcome Home (Sanitarium)
The Four Horsemen
...And Justice For All
No Remorse
Fade To Black
Master Of Puppets
Whiplash
Nothing Else Matters
Sad But True
One
Enter Sandman
- - - - -
Last Caress
So What
Seek And Destroy
De mon point de vue, le seul gros manque concerne Battery pour atteindre une set list parfaite. L'ultime liste aurait incorporé Hit The Lights, The Call Of Ktulu, Battery et Orion, mais hélas ce ne sont pas les plus jouées (encore plus vrai pour les deux instru).
Mais surtout, j'ai été frappé par la fraîcheur du groupe. La prestation et la hargne mise dedans me renvoie directement dans les Live Shit de l'époque 89-93 (sans atteindre le niveau d'un Seattle '89, quand même). C'est du direct, Hetfield a retrouvé sa voix (récouter le Rock am Ring 2006 m'a fait voir le chemin parcouru), peu de pains pour Hammett (arf, un début de solo sur Harvester Of Sorrow un peu difficile, et puis de toute façon on est pas là pour écouter les fautes, du moment que ça envoie !!), Ulrich sait de nouveau se servir de sa double caisse... Et Trujillo, toujours impeccable, et aussez audible pour une fois.
Le jeu de scène a pas mal été amélioré aussi, jeu avec les caméras (les 4 Mets en même temps à l'écran sur The Four Horsemen, Hetfield en général), petits gimmicks entre eux (Kirk Hammett qui imite le "Jungle Step" de Trujillo), moults effets pyrotechniques et lumineux... Malgré une scène simple, on arrive à en prendre plein les yeux !
Bref, les Mets ont clairement haussé le niveau par rapport aux 10-12 dernières années, et c'est excellent pour la suite. Car avec la sortie de Death Magnetic, leur prochain album, en septembre, Metallica a promis de revenir l'an prochain pour la tournée européenne ! J'y serai... mais dans la tribune couverte, ce coup-ci :P
Pour les photos, c'est par là !
vendredi 18 juillet 2008
Un groupe, c'est un sandwich. Et le bassiste, c'est...
Voici une explication sur le pourquoi du comment de l'utilité du bassiste, très certainement du point de vue d'un guitariste, venue de bashFR :
nacs> Pfff, la basse c le + important ds un groupe.Oui, je suis guitariste, et je zut les bassistes :P Je laisse bien sûr mes ex-amis bassistes contre-troller:D
zery> Ecoutes : Les groupes, c'est comme un bon sandwich :
zery> Le batteur, c'est le pain. Il laisse un goût en fond, on y fait pas trop attention, mais il est vital : sans lui, tout se barre en couille
zery> Les guitaristes, c'est le jambon : c'est le goût dominant, ceux qui attaquent, ceux qui donnent le goût aux sandwich. Mais il en faut pas trop.
zery> Le chant, c'est les cornichons : c'est celui qui se dépose devant tout le monde. Pas long en bouche, mais très agréable, et dominant quand il est là. On peut éventuellement s'en passer.
zery> Le clavier, c'est le beurre (de cacahuète ou pas), la mayonnaise, le fromage parfois : Il se marie super bien avec le reste, il lie toutes les saveurs entre elles, en trame de fond. Mais faut pas déborder, sinon ça coule.
zery> Le bassiste, c'est la salade : Il a aucun goût, il est pas spécialement agréable. Mais il fait joli. Alors on en met, c'est l'usage.
vendredi 4 juillet 2008
En live : Iron Maiden
Les 1er et 2 juillet derniers (bref, y'a 2-3 jours...) un petit groupe pas très connu mais néanmoins sympathique passait au Palais Omnisports de Paris-Bercy : Irons Mes Dents. Ah, appel de la régie… oui… Ail Ronne Meille Donne ? non… Iron Maiden !
Pour les personnes venant de Pluton ou les fans de Raphaël, Iron Maiden est un groupe de Heavy Metal britannique fondé en 1976. Le groupe est actuellement composé de Bruce Dickinson (chant), Dave Murray (guitare), Adrian Smith (guitare), Janick Gers (guitare), Steve Harris (basse), Nicko McBrain (batterie). Oui, 3 guitaristes… composition assez inhabituelle du fait du retour de Smith dans le groupe en 1999 n’ayant pas entraîné le départ de Gers, son remplaçant. Pour plus d’infos sur le groupe, c’est par là.
Bref.
Première première partie : Lauren Harris, la fille de Steve Harris. Pas vue, l’appel de la binouze ayant été trop fort, je suis arrivé juste après. D’après les échos post-concert, pas mal mais sans plus… mais très jolie :P
Deuxième première partie : Avenged Sevenfold. C’est assez… spécial… pour rester poli. En fait, on dirait un patchwork de toutes les tendances metal actuelles regroupées en quelques morceaux. On passe d’un gros riff (pas toujours désagréable) à un passage shred avant de retomber sur un passage plus lent, puis je te pète les tympans à grands coups d’harmoniques sifflées qu’on se demande ce qu’elles font là. Sans compter sur la voix du chanteur, qui lui aussi essaie de taper dans plusieurs registres. Par contre, le batteur assure pas mal. Mais dans l’ensemble, à oublier, même si les sifflets entendus dans la fosse n’étaient pas forcément les bienvenus : ce n’était pas archinul non plus. Mais pas à sa place.
Puis vient le dernier entracte, celle qui parait durer une éternité, avant que le traditionnel Doctor Doctor d'UFO ne sonne dans la sono, puis Transylvania, que le public se réveille, et que les lumières s’éteignent…
Screeeeeeeaaaam for me Bercyyyy !!
Une scène superbe ! Un décor style égyptien, avec un Eddie pharaonique ! On commence cash avec Aces High et 2 Minutes to Midnight, ça envoie du bois (pardon, ça trimite du lemn), ça explose du fan de Raphaël, le public est en délire, les tribunes bougent un max (je le sentais bien mon Furiani), ça commence fort !
La set-list sera la suivante :
Transylvania (Intro)
Churchill's Speech / Aces High
2 Minutes to Midnight
Revelations
The Trooper
Wasted Years
The Number of the Beast
The Rime of the Ancient Mariner
Powerslave
Can I Play With Madness?
Heaven Can Wait
Run to the Hills
Fear of the Dark
Iron Maiden
---
Moonchild
The Clairvoyant
Hallowed Be The Name
Bref, que du tout bon ! Les gros classiques pour faire chanter toute la salle, d’autres plus rares mais assez géniales (The Rime of the Ancient Mariner), allez, un petit Evil That Men Do et c’eût été royal.
Le groupe a fait part d’une excellence prestance scénique, Dickinson bien évidemment en tête confirmant son statut de frontman d’exception, plein d’énergie, courant à droite à gauche, agitant le drapeau anglais sur The Trooper, parlant au public (en français, bravo monsieur !), faisant une intro amusante de The Rime of the Ancient Mariner avec le « gron oiseau », bref, le type est bon !
Niveau guitaristes, Gers continue sur tricks à la gratte, et que je te la passe sous l’épaule, que je la rattrape et que ça repart, et que je fais des étirements pendant que je joue, tandis que Smith et Murray, plus classiques dans leurs style, assuraient davantage la partie solo. Harris et McBrain m’ont semblé un peu endormi en début de concert, pour se reprendre en deuxième partie.
J’aurais quand même un petit bémol sur le son général, certains passages étaient un peu brouillons, mais il paraît que c’est une constante à Bercy. Mais c’est assez subjectif de toute façon, en tout cas en ce qui me concerne, rien qui n’ait entaché la soirée.
Parmi les surprises, on notera le décor de scène changeant suivant le thème de la chanson, mais surtout les deux apparitions d’Eddie, en tant que momie sortant d’un sarcophage puis… marchant sur scène ! Un Eddie de 3 mètres de haut faisant le tour de la scène, c’est pas tous les jours qu’on voit ça :P
En tout cas, pour mon premier concert d’Iron Maiden, je suis vraiment très content, super show, super set-list, ambiance d’enfer dans la salle et en dehors (un Fear of the Dark a capella dans le métro, c’est pas mal), seul un fan de Raphaël ne peut apprécier.
Perso, j’y retournerai !!
Sur ce, je vais me faire un Monty Python… Always look on the bright side of life…
Et pour les photos, c'est par là !
mardi 17 juin 2008
Critique série : Spaced
Attention, ovni télévisuel !
Etant un grand amateur d'humour anglais (les Monty Python, Red Dwarf,...) je me suis vite intéressé au cas Simon Pegg. J'ai connu le gars dans le film Shaun of the dead (2004) d'Edgar Wright, dont Pegg est le co-auteur, la première comédie romantique avec des zombies (RomComZom in le texte). Ou comment un looser tente de reconquérir sa petite amie en pleine invasion de zombies... Humour ravageur très british, acteurs excellents (notamment Nick Frost), j'ai adoré.
Le trio reviendra en 2007 avec Hot Fuzz. Hot Fuzz est une comédie d'action envoyant Pegg, policier trop efficace, en pré-retraite dans un petit village perdu de la campagne anglaise, village qui ne sera finalement pas si tranquille. Là encore, gros carton, avec au passage quelques emprunts hollywoodiens insérés dans un film typiquement british : une sorte d'Arme Fatale grande bretonne (en, disons-le franchement, plus conne :P ).
Et puis je découvre Spaced (1999-2001), série en deux saisons de 7 épisodes de 25 minutes, écrite et interprétée par Simon Pegg et Jessica Hynes (photo), avec Nick Frost au passage, et dirigée par... Edgar Wright ! Le trio Pegg-Wright-Frost est déjà en place, le show peut commencer...
Spaced, c'est l'histoire d'un dessinateur fan de comics et grand déçu de la Menace Fantôme, Tim et d'une journaliste en panne d'inspiration refusant l'autorité, Daisy, un peu ratés et à moitié SDF, qui s'installent ensemble dans un appartement pour couples seulement. Dans le même immeuble sont Brian, artiste maniaco-dépressif les bons jours, ne trouvant son salut artistique que dans la peine et la douleur, et Marsha, la propriétaire alcoolique harcelant Brian, en incessante bagarre avec sa fille. A ceux-là s'ajoutent Mike (Nick Frost), le meilleur ami de Tim et passionné par l'armée, et Twist, la meilleure amie de Daisy qui travaille dans la mode (dans un pressing).
L'avantage du format très court de cette série, c'est rien n'est à jeter. Chaque épisode est un concentré d'humour et de références qu'il faut voir absolument. Je citerais notamment l'excellentissime épisode de la discothèque où le groupe, emmené par un ami de Tim sous acide, (re-)découvre les joies de la danse, affronte sa terreur de danser ou devient le roi de la soirée sur fond de générique d'Agence tout risque ! Ou encore l'épisode ou Tim affronte Duane, son ex-patron ultra fresh qui lui a volé sa fiancée, au paintball, dans un gunfight plein de sacrifices...
Spaced est un chef d'oeuvre pour les amateurs de BD et de références cinématographiques. Enormément de clichés hollywoodiens sont parodiés, certains épisodes reprenant directement des éléments de Matrix (les agents, les combats chorégraphiés), de Star Wars, de l'Agence tout risque (mais en version dance), etc. J'ai aussi énormément apprécié le format sitcom, sans le côté statique-3 pièces-public habituel : Wright filme en 16/9e façon cinéma, et donne un côté bien plus vivant à la série.
Bref, yabon, yapuka trouver ça en DVD !
mardi 3 juin 2008
Séries TV - saison 2007-2008
Ca y est, la saison 2007-2008 des séries US s'est terminée, du moins en ce qui concerne celles que je regardais.
Que penser de cette saison ? Du bon et du moins bon, of course. On va commencer par le moins bon, avec la grêve des scénaristes, durant plus de 2 mois. Forcément, des séries sans scénaristes, ça marche moins bien. Les séries courtes et/ou commençant tôt ont pu être diffusées sans soucis (Dexter, Nip/Tuck) alors que d'autres ont été arrêtées prématurément (Heroes, The Sarah Connor Chronicles), raccourcies (Desperate Housewives, Scrubs, Lost) voire tout simplement annulées par manque d'épisodes (24). Bref, à part Nip/Tuck, toutes mes séries habituelles ont été touchées par la grêve. Du coup, en pérode de disette télévisuelle, une option s'est présentée à moi : découvrir de nouvelles séries. Et là, force est d'avouer que ça m'a plutôt réussi !
Allez, tour d'horizon (spoilers inside !) :
Nip/Tuck : Une des rares séries à être allée au bout de sa saison. Christian et Shawn ont donc quitté Miami pour LA et le strass hollywoodien. Après un début un peu laborieux, la série reprend un rythme intéressant mais en rupture avec les précédantes saisons : les opérations trash ont un peu laissé la place à la nouvelle poule aux oeufs d'or du duo, un drama sur le monde hospitalier. On verra Shawn devenir une star de la télévision et donc attirer les femmes tandis que Christian va se renfermer, les rôles sont inversés. A noter qu'un personnage récurrent mourra, d'autres ayant des changements assez importants dans leur vie. Bref, cette saison, bonne mais pas la meilleur du show, amorce l'ultime saison.
Desperate Housewives : DH a été une des séries ayant été les plus touchées par la grêve, en ayant été pas mal raccourcie avec une pause de près de 4 mois en plein milieu de saison. Saison très moyenne du fait d'une intrigue principale téléphonée, ce sont encore les intrigues annexes qui auront été les plus intéressantes. Bref, une saison que j'ai suivi plus par habitude que par réel intérêt. A noter la surprise du tout dernier épisode : la saison 5 se déroulera... 5 ans après la saison 4 !
Lost : Autre victime de la grève, Lost s'en sort finalement grâce à une diffusion tardive. Cette saison sera marqué par l'arrivé des flash-forward, initiée avec le final de la S3, permettant au spectateur de spéculer d'une manière plus précise sur le sort des naufragés. A noter que la série prend ouvertement un courant fantastique qui ne plairai pas à tout le monde, cependant, j'ai bien aimé cette saison redistribuant complètement les cartes. En particulier, le personnage de Ben Linus est vraiment LE personnage central de la série. Oubliez Jack et consors, c'est lui qu'il faut suivre. Le monde de Lost s'ouvre en très grand après cette excellente saison pleine de surprises, les scénaristes vont devoir assurer maintenant pour les deux dernières saisons.
Californication : une série toute nouvelle, avec David "Fox Mulder" Duchovny que je suis bien content de revoir ! Duchovny joue un écrivain attend du syndrome de la page blanche jouant avec les femmes tout en essayant de reconquérir son ancien amour sur le point de se marier. On peut un peu voir Californication comme une Sex and the City pour hommes avec son côté cul clairement annoncé dès le premier épisode. Une série qui ne brille pas vraiment par son originalité, si ce n'est l'intégration des derniers médias à la mode, mais qui reste très divertissante.
Heroes : Les super-héros de tous les jours ont eux aussi souffert de la grève. Raccourcie à une petite dizaine d'épisodes, elle n'aura concerné que le chapitre 2, qui n'aurait dû être que l'amorce de la saison 2. Quelques passages sympas (le segment de Hiro au Japon féodal, par exemple), mais dans l'ensemble pas terrible. La production a visiblement fait avec les moyens du bord. On verra ce que ça donne avec la S3 !
Scrubs : Encore une victime de la grève, Scrubs voit la saison réduite à une douzaine d'épisodes et ne voit pas son fil conducteur progresser, la saison 7 s'arrête sans réelle fin. Bonne nouvelle, la série serait sauvée en changeant de Network, direction ABC !
24 : Pas grand chose à dire, étant donné que la saison a été annulée... Forcément, sans 24 épisodes... Par contre, on aura droit à un téléfilm à la rentrée faisant le lien entre les saisons 6 et 7 !
Weeds : Une des découverte de la saison : une mère au foyer de banlieue californienne façon Desperate Housewives commence à dealer du cannabis suite à la mort de son mari. Evidemment, les ambitions de Nancy Botwin vont crescendo, et les problèmes tant avec le voisinages qu'avec les concurrents ou la police antidrogue aussi... Une série absolument géniale et très drôle, les personnages sont supers, le thème est original, bref, tout pour faire un bon show. A noter la BO assez excellente : le générique est interprété à chaque épisode par un chanteur différent, et dans un style différent ! Ce n'est pas souvent qu'on regarde avec intérêt un générique. C'est une série d'été, la 4e saison commence bientôt !
Dexter : Encore une découverte ! Dexter nous fait suivre les aventures de Dexter Morgan, expert médico-légal spécialiste des tâches de sang de la police de Miami, et accessoirement tueur en série ne ressentant aucun sentiment, ni joie, ni tristesse, ni amour, rien ! Adaptée des romans de Jeff Lindsay, c'est une série très sombre et ambiguë : on suit avec joie les meurtres d'un serial killer sans sentiments échappant à la police, en concurrence avec certains de ses pairs, mais malgré tout à la recherche d'une identité. Seulement 2 saisons pour l'instant, mais 2 excellentes saisons ! Avec Michael C. Hall (6 feet under) et Julie Benz (Buffy/Angel).
Rescue Me : Toujours dans le rayon découverte, Rescue Me nous place au sein d'une caserne de pompiers New-Yorkais, au côtés de Tommy Gavin, fier irlandais en phase de divorce, avec 3 gamins par-dessus le tout. Survivant du 11 septembre, il est "hanté" par le fantôme de son cousin décédé dans les tours et se sauve dans l'alcool. Après un début de première saison très sombre et peu emballant, un certain humour s'installe malgré tout pour décompresser de situations très tendues (la mort d'un enfant, la pédophilie, les dépendances,...) rendant la série et les personnages très attachants. Déjà 4 saisons pour cette excellente série d'été.
Terminator, The Sarah Connor Chronicles : Autre nouveauté de la saison et évênement de l'année, The Sarah Connor Chronicles fait suite au l'excellentissime Terminator 2 : Sarah et John Connor fuient un nouveau Terminator chargé de tuer John, tout en essayant de faire leur possible pour empêcher l'avènement de Skynet. Cette série fut aussi une des victimes de la grève avec seulement 9 épisodes, dans la lignée de Terminator 2 en ce qui concerne l'ambiance générale. Les effets sont particulièrement réussi du fait d'un budget important, hélas les chiffres n'ont pas été à la heuteur des espérances. TSCC reviendra pour une saison 2, mais devra trouver son public. Avec Lena Headey (300).
Prison Break : L'évasion de Scofield de la prison de Sona aura été laborieuse ! Loin de la médiocrité de la saison 2, cette saison 3 de Prison Break n'est pas non plus au niveau de la première. On en apprend un peu plus sur la Compagnie, dont Scofield fera certainement son quatre heure dans la saison 4. A noter que le personnage mort ne devrait pas vraiment l'être... Il est temps d'abréger les souffrance des frangins !
Knight Rider : Attention navet ! Le telefilm pilote de la nouvelle version de K2000 est une pure daube ! Si la bagnole a de la gueule, c'est au prix de transformation nanotechnologiques des plus douteuses et de mauvaises cascades. Une série verra le jour par le producteur de Fast & Furious, qui compte (heureusement) ne pas prendre ce pilote comme référence. On t'attend au tournant, Kitt ! A noter le rapide cameo de The Hoff !
It's always sunny in Philadelphia : Enfin, on termine par It's always sunny in Philadelphia, petite sitcom loufoque sur quatre gérants d'un pub de Philadelphie ayant un don pour se mettre dans les pires galères. A noter l'apparaition depuisl a saison 2 de Danny de Vito dans le casting régulier ! Bref, une série pas indispensable, mais agréable.
jeudi 29 mai 2008
BashFR.org
Quoi de mieux qu'un chat pour sortir des boulettes gigantesques ? Le site BashFR, bien connu par la communauté g33k, propose un best of des pire réparties vues sur IRC, dont voici quelques exemples :
JF73 : ah tiens salut ma belle
JF73 : justement je pensais a toi
JF73 : hier soir me suis bien astiqué comme il faut en t'imaginant nue avec moi ^^
anabelle : et ben, 3 ans qu'on est ensemble et tu me dis que tu te masturbes, la, comme ça, de bon matin
JF73 : ah merde mauvaise fenetre
anabelle : COMMENT CA MAUVAISE FENETRE???
mel : Je vais prendre une douche tu viens avec moi ? ^^
dam : Dis pas des trucs comme ça !
mel : Pourquoi ?
dam : T’as un copain !
mel : Mais tu sais bien que je rigole
dam : Ba ouais c’est bien ça qui me fait chier
Arcka : Je reviens, mon colloc pousse des cris >_<
Mary : Oula oO
Arcka : GNIII le con
Arcka : Je présente le combat de ce soir :
Arcka : Mon colloc, 1m85, 80kilos.
Arcka : Araignée, 3 CM, 7 grammes
Arcka : Le vainqueur est l'araignée
MoucheKiPete : Mouhahaha
MoucheKiPete : J'ais trouvé une fail a Google !!
Fredy42 : Ah ouai ?
MaxLoL : Montre
MoucheKiPete : Je lui ecris "Aniversaire"
MoucheKiPete : Et il me sors "Essayez avec cette orthographe : Anniversaire "
MaxLoL : ...
Fredy42 : On lui dit ?
MaxLoL : Naaan...
MoucheKiPete : De koi ??
Pour le reste, c'est ici !
mardi 27 mai 2008
Critique ciné : The Toxic Avenger
En marge des derniers blockbusters dont j'ai fait la critique récemment, il y a un monde totalement opposé, celui de la série Z. Budgets ridicules, effets spéciaux en carton pâte, acteurs au mieux mauvais, on a tous les ingrédients pour un bon nanard.
Mais de temps en temps on tombe sur quelque chose qui finalement vaut le coup : un réalisateur inspiré qui fait bosser les copains avant de percer à Hollywood (Robert Rodriguez et son Mariachi au budget faramineux de... 7500$), ou encore une boîte de production visant délibérément la carte du nanard qui s'assume. C'est le cas de Troma Entertainment, compagnie de production américaine fondée et dirigée par Lloyd Kaufman et Michael Herz qui se spécialise dans le gore/trash/Z.
Cette société de production, devenue culte pour les amateurs de cinéma alternatif, assume complètement son côté nanard, et justement en joue : on se retrouve donc avec des ovnis cinématographiques tellement mauvais qu'ils en deviennent agréables à regarder car volontairement mauvais. A condition, bien sûr, de ne rien avoir contre les montres toxiques (grande récurrente de la Troma, passant dans beaucoup de ses films un message écologique), les démembrements, les mutilations, les écrasages de tête et un léger érotisme (les traditionnels plans-nichons) !
Le petit chef d'oeuvre de la Troma, c'est The Toxic Avenger, réalisé par Kaufman et Herz. Il nous relate l'histoire de Melvin, technicien de surface un peu noeud-noeud du club de gym de Tromaville. Suite à une mauvaise blague de la bande de Bozo qui ne supporte pas Melvin, ce dernier plonge dans un baril de produits toxiques. Il mute alors et devient un colosse difforme mais éprit de justice nettoyant la ville de ses bandits à coups de serpillère...
Au milieu de tout cela, notre ami Toxie trouvera l'amour auprès d'un jeune aveugle aussi jolie que mauvaise actrice dans des scènes d'un ridicule à tout épreuve (Toxie faire rire sa copine, aveugle donc, en mettant des cônes de chantier sur sa tête, le ciment qui tombe sur la tête des voisins du dessous de Toxie lors de leurs ébats... Toxie habite dans une caravane), mais ce sont justement ses défauts qui font paradoxalement la qualité du film.
Au final, Toxie se vengera du groupe qui l'a transformé, rendra la paix à la ville et se débarrassera du maire corrompu et pollueur pour finir acclamé par toute la communauté.
Je ne vais pas m'apesantir sur la faiblesse du scénario et ses contresens, le jeu affligeant des comédiens, les musiques bas de gamme, c'est voulu ! Malgré tout cela, les personnages sont attachants, on a vraiment envie de connaître le sort de Toxie et de sa chérie, et les maquillages sont plutôt bons. Bref, The Toxic Avenger réussit son pari, le film est une réussite dans sa médiocrité !
The Toxic Avenger aura 3 autres suites, deux directes de moins bonne qualité, et un quatrième volet plus récent. Nous verrons tout cela dans une prochaine critique !
The Toxic Avenger (1985)
Réalisation : Lloyd Kaufman et Michael Herz
Avec Mitch Cohen, Mark Torgl, Andree Maranda, Pat Ryan Jr.
Weezer - Pork and Beans... et les stars d'internet !
Un clip vraiment sympa :D
dimanche 25 mai 2008
Critique ciné : Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal
LA sortie cinéma de l'année ! 19 ans après La Dernière Croisade, Henry "Indiana" Jones Jr revient dans de nouvelles aventures ! En tant que très grand fan des trois premiers épisodes, je ne pouvais manquer cela. La triplette Spielberg-Lucas-Ford remet donc le couvert, les cheveux grisonnants en plus.
Attention, spoilers inside !
L'histoire nous place en 1957, soit... 19 ans après La Dernière Croisade. La seconde guerre mondiale est passée par là, les communistes ont remplacé les nazis, mais leurs ambitions de domination sont toujours les mêmes. Direction le NEVADA pour l'introduction du film, dans la Zone 51 pour être plus précis... les amateurs d'X-Files ont levé un sourcil d'intérêt, les historiens de l'armement aussi. Et ils ont raison, nos amis du KGB dirigés par Irina Spalko (Cate Blanchett, que définitivement je n'arriverai jamais à apprécier) viennent ni plus ni moins que pour dérober un corps extra-terrestre entreposé (Roswell, toussa...) avec l'aide d'un Indy fait prisonnier, mais qui finalement s'en échappera non sans avoir malencontreusement déclenché un essai nucléaire, dont il evitera les effets dévastateurs en s'enfermant dans un frigo plombé.
Oui, ça fait beaucoup pour une scène d'intro :D Mais elle a le mérite d'annoncer la couleur du film : presque 20 ans ont passé, et dans le film et dans le "monde réel", beaucoup de choses ont changé des deux côtés. Il ne faut donc pas s'attendre à un remake des premiers Indy, c'est bel et bien dans cette optique qu'il faut aborder le film. En tout cas, j'ai bien aimé cette intoduction malgré son côté un peu "too much" (le vol du frigo....).
Bref, Indy, soupçonné de collusion avec l'ennemi et mis à pied de son rôle d'enseignant, reçoit la visite d'un certain Mutt Williams (Shia LaBeouf, notamment vu dans Transformers), jeune greaser en Harley Davidson, lui demandant de l'aide pour retrouver Oxley, son profeseur et ancien ami d'Indy, et sa mère, disparus au Pérou lors de ses études au sujet du conquistador Francisco de Orellana et d'un mystérieux crâne de crystal. Et voilà notre duo, au passage poursuivi par le KGB, s'envolant pour l'Amérique du sud...
Je ne vais pas raconter l'intégralité du film, ce n'est pas le but, mais je vais revenir sur quelques scènes. Tout d'abord, la visite de la tombe de Francisco de Orellana : où sont les pièges ? les flèches ? les murs qui s'effondrent ? Pour un endroit renfermant une relique extraterrestre (rien que ça !), rien qu'un gardien-empoisonneur-yamakasi... C'est léger... Une grotte secrète renfermant un trésor se DOIT d'être piégée !
Idem en ce qui concerne la Zone 51 : 4 militaires au total.
Amazonie : Indy et Mutt sont faits prisonniers par Spalko et retrouvent Oxsley, devenu fou pour être trop longtemps resté avec le crâne extraterrestre, et la mère de Mutt qui n'est autre que... Marion des Aventuriers de l'arche perdue ! Ancien amour d'Indy, Mutt a une vingtaine d'année, je ne rentre pas dans les détails :D
Après une tentative d'évasion ratée et de sauvetage à coup de serpent ("say it's a rope !"), on a finalement droit à une excellente course-poursuite en pleine jungle. Ca se bat, ça saute de jeep en jeep, cette scène est de loin la meilleure du film, et certainement la meilleure poursuite de la franchise. Le petit Mutt prend un peu la place de Papa pour les acrobaties, après tout il n'est plus tout jeune Indy. Hélas, l'ensemble est un peu gâché par le même Mutt nous faisant un remake de Tarzan à passer de lianes en lianes pour atterrir pile poil dans la bonne voiture.
Enfin, la scène finale, dans la "tombe" des extraterrestres. Pour moi la déception du film : pleine de clichés (le trésor est la connaissance), effets spéciaux pas tip-top, mais surtout AUCUNE intensité dramatique : on ne vit pas la scène, on la regarde, réellement. On est donc très loin de la fin de La Dernière Croisade qui est selon moi une des références : on tremble pour Indy. Là, non, rien.
Alors, comment juger ce film... Disons qu'il ferait un bon Indy 1 : les ingrédients sont là, mais il manque quelque chose pour que la recette passe de bonne à excellente. Je dirais que c'est ce manque d'implication du spectateur : à part la scène d'introduction et la poursuite dans la jungle, je n'ai que regardé le film, je ne l'ai pas vécu. Sensation exacerbée sur la fin, qui ne m'a pas vraiment convaincue.
Pour autant, ce n'est pas un mauvais film : l'esprit cabotin d'Indy est toujours, les répliques humoristiques fuses, les situations rocambolesques sont toujours là, auxquelles s'ajoutent quelques clins d'œil : l'Arche d'alliance dans l'entrepôt, la statue de Marcus Brody, et j'en ai raté surement quelques uns.
Bref, nous avons là un très bon divertissement, mais l'essai n'a pas été totalement transformé par Spielberg : il va falloir faire mieux dans Indiana Jones 5 ! L'absence volontaire de passage de témoin entre Henry Jones Jr et Henry Jones III (scène du Fedora) laissant largement envisager une suite...
Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal (2008)
Réalisation : Steven Spielberg
Avec Harrison Ford, Shia LaBeouf, Cate Blanchett et John Hurt
samedi 24 mai 2008
Blame!²
Excellentissime surprise ce matin ! En regardant les dernières actualités des scantrads, un nom m'attire l'oeil et me met limite dans un état hystérique : Blame!².
Blame! est l'oeuvre cyberpunk de Tsutomu Nihei, mangaka extrêment influencé par ses études d'architecte. Il a aussi la facheuse tendance à produire des histoires assez compliquées et avec très peu d'explications sur les situations, mais c'est aussi ce qui fait le charme de ses oeuvres.
Blame! raconte les aventures de Killy, androïde perdu dans une mégastructure à la recherche d'un terminal réseau génétique permettant un accès à la résosphère, et poursuivi par les Silicates et les Sauvegardes. J'avais prévenu que c'est bien compliqué, là j'ai fait la version simple :D
Là, j'ai perdu le lectorat non-amateur de Nihei :D
Blame!² n'est hélas qu'un one-shot mais est une suite directe, bien qu'éloignée chronologiquement de la fin du tome 10, de Blame!. Il met en avant une silicate descendante de Pcell (voir les tomes 7-8 si ma mémoire est bonne...) parcourant la mégastructure jusqu'à sa fin à la recherche de Killy.
L'ensemble de seulement 16 pages et tout en couleur est graphiquement absolument magnifique ! Je ne m'étalerai pas sur les détails de l'histoire, je n'ai pour l'instant pu récupérer qu'une version raw japonnaise, donc bon... En tout cas, Blame!² semble au passage faire le point sur l'état de la mégastructure suite aux exploits de Killy. Je reviendrai là-dessus après avoir trouvé une version compéhensible.
Pour ceux qui ont du courage, c'est ici !
samedi 10 mai 2008
Critique ciné : Iron Man
Petit rappel avant tout : Iron Man est un personnage créé par Stan Lee (X-Men, Les 4 fantastiques,...) pour la Marvel Comics en 1963.
C'est devenu une tradition, chaque année voit débarquer son film sur licence Marvel. Après les moult suites, enfin un peu d'originalité avec Iron Man. J'ai été tout de suite emballé par la bande annonce d'Iron Man : un héros avec un look sympa (ça change des caleçons moulants...), de bons gros effets spéciaux qui en mettent plein les mirettes, et du bon gros Black Sabbath en fond sonore ! Bref, ça promettait du lourd.
On se retrouve avec Tony Stark, dirigeant d'une entreprise de conception d'armes, se faisant enlever sur fond d'AC/DC par un obscur groupe afghan dans le pays du même nom afin de leur construire un missile high-tech. Blessé au coeur, Stark se retrouve avec un pacemaker artisanal option MagLite, et à défaut de missile Stark nous pond une armure pour s'échapper... Rentré au pays, il décide d'arrêter la production d'arme, mais il est bien le seul à qui ça plaise...
Je vais comencer par le gros point noir pour moi de ce film : Tony Stark est tellement génial qu'il rendrait MacGyver maniaco-dépressif attaquant les p'tites vieilles pour se payer sa dose. On dit souvent que MacGyver pourrait contruire une centrale nucléaire avec un trombone, de la ficelle et deux chewing-gum... Enlevez le conditionnel pour Stark, il le peut. Cette "génialitude" permet au film de prendre quelques raccourcis scénaristiques. Heureusement Stark n'est pas infaillible, ce qui réserve quelques passages sympas durant les tests de prototype.
Après... c'est un blockbuster, son but est de divertir, pas de nous offrir un chef d'oeuvre absolu du cinéma. Le scénario se calque sur le schéma habituel (découverte du pouvoir - vie avec ce nouveau pouvoir - arrivée du bad guy - mise en échec du bad guy) agrémenté de quelques pubs Audi... Les amateurs de la R8 vont apprécier. Les effets spéciaux sont de très bonne facture, même s'ils restent moins impressionnants que ceux de Transformers sorti l'été dernier, notre ami d'acier a bonne allure à l'écran. Concernant les musiques, on aurait aimé que le thème de Black Sabbath arrive avant le générique final.
Côté acteur, j'ai été ravi de retrouver Robert Downey Jr, qui commence enfin à rebondir après ses démêlés. Il incarne très justement un Tony Stark plein de charisme avec une pointe d'humour qui ne fait pas de mal. Jeff Bridges, méconnaissable, s'en sort pas mal, mais il n'apparait finalement qu'assez peu. Idem pour Gwyneth Paltrow, que j'ai pour une fois trouvée ravissante.
Bref, un bon divertissement, qui se classe pour moi dans le peloton de tête des films récents sur les super héros (je mets les Batman de Burton hors compétition).
Iron Man (2008)
Réalisation : Jon Favreau
Avec Robert Downey Jr, Terrence Howard, Gwyneth Paltrow et Jeff Bridges
The Order of the Stick
Pour ce premier article, je vais rendre hommage à l'ami Sandchaser avec The Order of the Stick.
Histoire de paraphraser un peu, The Order of the Stick est un webcomic, bande dessinée paraissant uniquement sur internet, contant les aventures d'une troupe de héros dans un univers de Donjons & Dragons. En gros, imaginez un croisement entre le Seigneur des Anneaux et South Park matiné de jeux de rôles...
Les références à ces derniers sont nombreuses, mais avec un strict minimum de connaissances générale on s'en sort de ce point de vue. Heureusement, l'auteur, Rich Burlew, pense aux non -connaisseurs avec une grande majorité de planche hilarantes.
Il y a actuellement plus de 550 planches, mais ça se lit très vite, je suis devenu accroc...
Pour retrouver les aventures de Roy le guerrier, Elan le Barde, Haley la voleuse, Drukon le Nain, Belkar le psycopathe et Varsavius l'Elfe, c'est par ici.
Pour l'article original de Sandchaser, c'est par là.