jeudi 31 juillet 2008

Airbourne, l'école australienne

Airbourne

Attention, machine à headbang ! Airbourne est un jeune groupe australien qui roule dans le sillon d'AC/DC, son mentor. Car y'a pas à se prendre la tête, Airbourne est l'AC/DC du 21e siècle. Reprenant la recette Gibson + Marshall "toutahonze" + lointaine bluesy, la signature sonore est très semblable, juste un peu plus heavy. M'enfin on m'aurait dit que c'était le nouvel AC/DC, hormis la voix, je n'aurais pas été très surpris.

Car, sur son premier album Running Wild, Airbourne fait de l'efficace, du très efficace, mais pas de l'original : on est dans un bon gros hard des familles. Parlant de famille, tiens... AC/DC a les frères Young, Airbourne a les frères Joel et Ryan O'Keeffe, respectivement lead guitar/chanteur et batteur, auxquels s'ajoutent David Roads (guitare rythmique) et Justin Street (basse). On peut rapprocher les prestations exubérantes de Joel O'Keeffe à celles d'Angus Youg, sauf que si le second se déplace latéralement, le premier est plutôt attiré par la hauteur. Que de parallèles je vous dis !

En tout cas, Airbourne a bien préparé ses devoirs en s'inspirant des plus grands. La partie rythmique est un peu statique sur scène ? Faites-leur faire un bon petit mouvement synchro que ZZ Top n'aurait pas renié ! On cherche un bon logo ? S'inspirer des patterns MetallicA ! Bref, Airbourne nous arrive préparé pour faire un carton, et j'espère bien qu'ils vont y arriver !

Le premier extrait de l'album Runnin' Wild... Runnin' Wild :



Too Much, Too Young, Too Fast :



Diamond In The Rough :



Et puis zut quoi... des mecs qui jouent sur des Explorer, ils ne peuvent être que bons ! Enjoyez !

jeudi 24 juillet 2008

En Live : Metallica

Metallica

8 ans que j'attendais cela ! 8 ans que je suis hardcore fan de Metallica, que j'attends de les voir enfin en live, ça y est, l'occasion se présente ! Les Four Horsemen se sont donc produits au stade Cotroceni, à Bucarest. Une fois dans la capitale, ce que je doutais se produit bien : temps de merde ! Des orages, de la pluie, et la veste que j'avais soignesement préparée au cas où... doit m'attendre sagement sur mon lit. Pas grave, j'ai mon parapluie... ah, les parapluies sont interdits ? Tant mieux pour la visibilité, moins pour moi, qui me retrouve en t-shirt et bermuda.

Une fois sur place, j'achète une bière, direction ma place en tribune, pour voir la fin de la 2e première partie, The Sword. Ma foi excellent groupe qui colle bien au groupe titre, pas comme pour Iron Maiden... Du gros thrash façon Bay Area (OK, le groupe est Texan), je n'ai pas pu apprécier tout leur set mais les 2-3 morceaux entendus ont plutôt été flatteurs à mon oreille.

La 1ère première partie était (normalement) un groupe de cover de Metallica dont le nom m'échappe... Pourquoi pas, mais entendre "en faux" les mêmes chansons, je ne vois pas trop l'intérêt.

Et vient l'attente... Un moment de répit permet à mon t-shirt de se déshumidifer un peu... sans plus... Tiens, mauvais point pour l'organisation, les numéros de rangs ne sont pas écrits... relou de se voir demander toutes les 30 secondes "C'est quel rang ?"... m'enfin, ça occupe !

Puis It's A Long Wway To The Top d'AC/DC se met à sonner... et c'est là qu'on reconnait les irréductibles... Il s'agit là de la chanson de pré-introduction, l'intro étant à la charge de The Ecstacy of Gold d'Ennio Morricone... Depuis le temps que je rêvais de l'entendre celle-là !!

Bam, d'entrée, Creeping Death ! Bonne et mauvaise chose... Bonne car ça pose tout de suite les base du show : ça va thrasher mes amis ! Mauvaise, car le break en Die majeur à faire en hurlant va déjà mettre ma voix à rude épreuve :( Epreuve passée avec succès, Robert Trujillo nous fait un mini solo avant d'attaque l'intro de For Whom The Bell Tolls, petite pensée pour Cliff Burton... Le spectacle continue, et une chose devient claire : on est pas là pour rigoler, on tappe dans les 4 premiers albums avec les 3 morceaux obligatoires du Black, mais sinon, oubliez le gentil Metallica des 90's, la Metal Militia est de retour !!

Creeping Death
For Whom The Bell Tolls
Ride The Lightning
Harvester Of Sorrow
Welcome Home (Sanitarium)
The Four Horsemen
...And Justice For All
No Remorse
Fade To Black
Master Of Puppets
Whiplash
Nothing Else Matters
Sad But True
One
Enter Sandman
- - - - -
Last Caress
So What
Seek And Destroy


De mon point de vue, le seul gros manque concerne Battery pour atteindre une set list parfaite. L'ultime liste aurait incorporé Hit The Lights, The Call Of Ktulu, Battery et Orion, mais hélas ce ne sont pas les plus jouées (encore plus vrai pour les deux instru).

Mais surtout, j'ai été frappé par la fraîcheur du groupe. La prestation et la hargne mise dedans me renvoie directement dans les Live Shit de l'époque 89-93 (sans atteindre le niveau d'un Seattle '89, quand même). C'est du direct, Hetfield a retrouvé sa voix (récouter le Rock am Ring 2006 m'a fait voir le chemin parcouru), peu de pains pour Hammett (arf, un début de solo sur Harvester Of Sorrow un peu difficile, et puis de toute façon on est pas là pour écouter les fautes, du moment que ça envoie !!), Ulrich sait de nouveau se servir de sa double caisse... Et Trujillo, toujours impeccable, et aussez audible pour une fois.

Le jeu de scène a pas mal été amélioré aussi, jeu avec les caméras (les 4 Mets en même temps à l'écran sur The Four Horsemen, Hetfield en général), petits gimmicks entre eux (Kirk Hammett qui imite le "Jungle Step" de Trujillo), moults effets pyrotechniques et lumineux... Malgré une scène simple, on arrive à en prendre plein les yeux !

Bref, les Mets ont clairement haussé le niveau par rapport aux 10-12 dernières années, et c'est excellent pour la suite. Car avec la sortie de Death Magnetic, leur prochain album, en septembre, Metallica a promis de revenir l'an prochain pour la tournée européenne ! J'y serai... mais dans la tribune couverte, ce coup-ci :P

Pour les photos, c'est par là !

vendredi 18 juillet 2008

Un groupe, c'est un sandwich. Et le bassiste, c'est...

Un groupe, c'est un sandwich !

Voici une explication sur le pourquoi du comment de l'utilité du bassiste, très certainement du point de vue d'un guitariste, venue de bashFR :
nacs> Pfff, la basse c le + important ds un groupe.
zery> Ecoutes : Les groupes, c'est comme un bon sandwich :
zery> Le batteur, c'est le pain. Il laisse un goût en fond, on y fait pas trop attention, mais il est vital : sans lui, tout se barre en couille
zery> Les guitaristes, c'est le jambon : c'est le goût dominant, ceux qui attaquent, ceux qui donnent le goût aux sandwich. Mais il en faut pas trop.
zery> Le chant, c'est les cornichons : c'est celui qui se dépose devant tout le monde. Pas long en bouche, mais très agréable, et dominant quand il est là. On peut éventuellement s'en passer.
zery> Le clavier, c'est le beurre (de cacahuète ou pas), la mayonnaise, le fromage parfois : Il se marie super bien avec le reste, il lie toutes les saveurs entre elles, en trame de fond. Mais faut pas déborder, sinon ça coule.
zery> Le bassiste, c'est la salade : Il a aucun goût, il est pas spécialement agréable. Mais il fait joli. Alors on en met, c'est l'usage.
Oui, je suis guitariste, et je zut les bassistes :P Je laisse bien sûr mes ex-amis bassistes contre-troller:D

vendredi 4 juillet 2008

En live : Iron Maiden

Iron Maiden

Les 1er et 2 juillet derniers (bref, y'a 2-3 jours...) un petit groupe pas très connu mais néanmoins sympathique passait au Palais Omnisports de Paris-Bercy : Irons Mes Dents. Ah, appel de la régie… oui… Ail Ronne Meille Donne ? non… Iron Maiden !

Pour les personnes venant de Pluton ou les fans de Raphaël, Iron Maiden est un groupe de Heavy Metal britannique fondé en 1976. Le groupe est actuellement composé de Bruce Dickinson (chant), Dave Murray (guitare), Adrian Smith (guitare), Janick Gers (guitare), Steve Harris (basse), Nicko McBrain (batterie). Oui, 3 guitaristes… composition assez inhabituelle du fait du retour de Smith dans le groupe en 1999 n’ayant pas entraîné le départ de Gers, son remplaçant. Pour plus d’infos sur le groupe, c’est par là.

Bref.

Première première partie : Lauren Harris, la fille de Steve Harris. Pas vue, l’appel de la binouze ayant été trop fort, je suis arrivé juste après. D’après les échos post-concert, pas mal mais sans plus… mais très jolie :P

Deuxième première partie : Avenged Sevenfold. C’est assez… spécial… pour rester poli. En fait, on dirait un patchwork de toutes les tendances metal actuelles regroupées en quelques morceaux. On passe d’un gros riff (pas toujours désagréable) à un passage shred avant de retomber sur un passage plus lent, puis je te pète les tympans à grands coups d’harmoniques sifflées qu’on se demande ce qu’elles font là. Sans compter sur la voix du chanteur, qui lui aussi essaie de taper dans plusieurs registres. Par contre, le batteur assure pas mal. Mais dans l’ensemble, à oublier, même si les sifflets entendus dans la fosse n’étaient pas forcément les bienvenus : ce n’était pas archinul non plus. Mais pas à sa place.

Puis vient le dernier entracte, celle qui parait durer une éternité, avant que le traditionnel Doctor Doctor d'UFO ne sonne dans la sono, puis Transylvania, que le public se réveille, et que les lumières s’éteignent…

Screeeeeeeaaaam for me Bercyyyy !!

Une scène superbe ! Un décor style égyptien, avec un Eddie pharaonique ! On commence cash avec Aces High et 2 Minutes to Midnight, ça envoie du bois (pardon, ça trimite du lemn), ça explose du fan de Raphaël, le public est en délire, les tribunes bougent un max (je le sentais bien mon Furiani), ça commence fort !

La set-list sera la suivante :

Transylvania (Intro)

Churchill's Speech / Aces High

2 Minutes to Midnight

Revelations

The Trooper

Wasted Years

The Number of the Beast

The Rime of the Ancient Mariner

Powerslave

Can I Play With Madness?

Heaven Can Wait

Run to the Hills

Fear of the Dark

Iron Maiden

---

Moonchild

The Clairvoyant

Hallowed Be The Name

Bref, que du tout bon ! Les gros classiques pour faire chanter toute la salle, d’autres plus rares mais assez géniales (The Rime of the Ancient Mariner), allez, un petit Evil That Men Do et c’eût été royal.

Le groupe a fait part d’une excellence prestance scénique, Dickinson bien évidemment en tête confirmant son statut de frontman d’exception, plein d’énergie, courant à droite à gauche, agitant le drapeau anglais sur The Trooper, parlant au public (en français, bravo monsieur !), faisant une intro amusante de The Rime of the Ancient Mariner avec le « gron oiseau », bref, le type est bon !

Niveau guitaristes, Gers continue sur tricks à la gratte, et que je te la passe sous l’épaule, que je la rattrape et que ça repart, et que je fais des étirements pendant que je joue, tandis que Smith et Murray, plus classiques dans leurs style, assuraient davantage la partie solo. Harris et McBrain m’ont semblé un peu endormi en début de concert, pour se reprendre en deuxième partie.

J’aurais quand même un petit bémol sur le son général, certains passages étaient un peu brouillons, mais il paraît que c’est une constante à Bercy. Mais c’est assez subjectif de toute façon, en tout cas en ce qui me concerne, rien qui n’ait entaché la soirée.

Parmi les surprises, on notera le décor de scène changeant suivant le thème de la chanson, mais surtout les deux apparitions d’Eddie, en tant que momie sortant d’un sarcophage puis… marchant sur scène ! Un Eddie de 3 mètres de haut faisant le tour de la scène, c’est pas tous les jours qu’on voit ça :P

En tout cas, pour mon premier concert d’Iron Maiden, je suis vraiment très content, super show, super set-list, ambiance d’enfer dans la salle et en dehors (un Fear of the Dark a capella dans le métro, c’est pas mal), seul un fan de Raphaël ne peut apprécier.

Perso, j’y retournerai !!

Sur ce, je vais me faire un Monty Python… Always look on the bright side of life…


Et pour les photos, c'est par là !
 
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