lundi 13 décembre 2010

Hors sujet : nouveau blog

Hello !

Alors que je n'ai pas mis ce blog à jour depuis quelques temps déjà j'ouvre un nouveau blog sur ma nouvelle activité préférée : le home-studio !

Le but du blog : arriver à se motiver pour composer et créer MA musique. Tous les détails par ici : http://reiep.wordpress.com

lundi 15 juin 2009

Critique ciné : Terminator Salvation



"I'll be back", qu'il nous avait dit lors du second opus, Judgement Day. Et il était revenu, non pas pour sauver John Connor des griffes de TermiLoken, mais pour le planquer dans un abri anti-atomique histoire de ne pas se manger quelques champignons pas très cools sur le coin du nez.

Et oui, c'est officiel, Skynet nous a foutu sur la tronche. Nous sommes maintenant en 2018 et les T600 (si si) sillonnent le globe, bonsoir.

Sans vouloir trop spoiler, il y a du pas mal, et du très pas top. On va commencer par le pas mal: la réalisation. Bien que devenant très classique dans la seconde partie du film, McG (si si, le réalisateur se nomme ainsi, un cousin de Ronald McDonald's et d'Ali G) propose quelques plans vraiment sympas, notamment la chute de l'hélico au début. Dans l'ensemble ça tient la route de ce côté. On retrouve les très attendues références aux précédents films, allant jusqu'à reproduire certaines scènes (si je vous dis moto, camion, saut, fusil qui se recharge à une main ?), ça fait un clin d'oeil sympa, mais pas une scène mythique.

Les effets sont très bons, bien que la bande annonce du prochain Transformers juste avant la séance laisse penser qu'on peut faire mieux. M'enfin nos amis de métal, ou plus particulièrement leurs vaisseaux, sont réussis.

C'est là que le gros point faible du film se fait sentir : mais où sont donc passées les troupes au sol écrasant des champs de crânes que l'ont voit dans les premiers opus ? Ils faut croire que les Terminators sont plutôt cools : ils se baladent en vaisseau (les fameux Hunter Killer déjà aperçus), sont à moto (les horribles TermiMoto), dans l'eau (les affreux TermiMurène), dans les cieux (TermiSoucoupeVolante). Bref, de nouveaux robots qui ne font pas rêver. Bien moins qu'un T800, dont son plus célèbre représentant nous fera un petit caméo (argh j'en dis trop !).

Dans le même registre "mais où sont donc les troupes au sol", je n'aurais jamais pensé que rentrer en hélicos dans le siège de Skynet et y rester tous moteurs allumés des dizaines de minutes serait si simple... je vous le dis, de vrais feignasses ces tas de boulons !

Il manque donc ce côté humains tentant de survivre face à des machines les traquant. La Résistence dispose de gros moyens, est loin de se cacher dans des terriers, les Terminators ne sont pas très motivés pour les trouver: tout le côté opressant des scènes du futur de James Cameron est passé à la trappe, et c'est fort dommage.

Terminator Salvation est à priori le premier d'une trilogie, on espèrera que la suite sera plus... Cameronesque, au risque de devenir un gros gachis.

lundi 15 septembre 2008

Critique musique : Metallica - Death Magnetic

Death Magnetic

Comme aurait pu dire un ancien président de la république en latex : putain, 5 ans. 5 ans que l'on attendait la suite de St Anger, le dernier album controversé de Metallica. Il avait laissé un goût amer pour beaucoup de fans, personnellement je lui trouve du très bon et du bien moins bon, bref, un album qui ne restera pas dans les annales du groupe.

Il faut dire que Metallica sur ces 20 dernières années a quitté la route du thrash old school pour passer à quelque chose de plus progressif (...And Justice For All) pour devenir plus grand public (Black Album) voire quitter le metal pour du heavy rock (Load/Reload). Qu'on aime ou pas, ça a été toujours plutôt réussit, cependant les early fans n'ont pas vraiment suivi.

Moi-même je suis plutôt un adepte des 4 premiers albums, la première époque donc, ma joie a été grande quand Metallica a annoncé vouloir faire l'album qui aurait dû être la suite logique de ...And Justice For All ! Mais c'est ce qu'ils avaient annoncé pour St Anger, qui selon moi est plus l'album qu'on aurait pu avoir avant Kill'em All, soit dit en passant..

Bref, voyons voir ce que ça donne !

Première remarque : on retrouve la structure d'album de Ride The Lightning/Master of Puppets/...And Justice For All : première piste un bon thrash, deuxième piste le morceau de la galette, troisième piste un morceau plus lent, quatrième piste le morceau qui commence en arpège et qui finit en solo-de-la-mort-qui-tue, la huitième piste l'instrumental. Bref, du point de vue structure on revient à du connu. Même chose concernant les chansons en elles-mêmes, les compositions longues sont revenues, ainsi que les soli de Kirk (au grand désespoir de certains, sa wah aussi :D).

That Was Just Your Life : un battement de coeur, de la guitare claire, des kilomètres de delay... du U2 ? Ah non, de gros accords sont plaqués, le son est familier, le premier riff commence : on est plus dans l'univers Ride The Lightning que Reload ! Le thème de la chanson et les relans de caisse claire font écho à Frantic. A noter un solo "à la Maiden" à deux à l'accord. Cette inspiration de bon goût se retrouvera d'ailleurs sur plusieurs morceaux.

The End Of The Line : une intro qui rappelle Killing In The Name Of ! C'est la première impression qui transparait. Un morceau d'un genre un peu nouveau pour les Horsemen, mêlant heavy metal classiques et passages un peu plus groovy. Une mélange des styles pas désagréable, mais qui ne fait pas de The End Of The Line une de mes chansons favorites, c'est la chanson qui somme le moins Metallica. A voir après d'autres écoutes.

Broken, Beat And Scarred : un morceau assez lourd durant les 4 premières minutes qui s'accélère dans la partie finale. Du heavy très classique, le son de guitare rappelant celles de St Anger, le côté énervé aussi.

The Day That Never Comes : le pendant des Fade To Black/Welcome Home/One, intro en arpège un peu déroutante à la première écoute mais qui passe super bien ensuite. La structure du morceau est rigoureusement calée sur ses ancêtres : intro en son clair, solo lent, poursuite de l'intro un peu améliorée, refrain en disto, puis fin en solo de 3 minutes. A noter, que comme One, ce titre possède un clip, que comme One, elle dénonce la guerre (ici, en Afghanistan d'après le clip), bref, on a un petit One 2. Mais, quitte à continuer le parallèle, il manque un peu l'ingéniosité qu'avait One avec ses "mitrailleuses". Cela dit, une chanson dans l'ensemble bien sympa. Seul véritable reproche : je trouve que la partie solo a moins d'intensité que peuvent avoir ses trois ancêtres, Fade To Black en tête, peut-être est-ce dû à un manque d'enchaînements entre les différents soli (certains joués à 2, d'ailleurs, yabon). Mais c'est une bonne chanson que l'on écoutera avec plaisir.

All Nightmare Long : un morceau qui envoie ! Un morceau qui n'est pas sans rappeler Battery dans sa rythmique, en un poil plus lent. Le chant est intéressant, il est un des morceaux de l'album avec le plus de subtilités de ce côté. Ce n'est pas la piste la plus impressionnante du disque mais c'est une des plus entrainant je trouve, peut-être est-ce dû à sa relative simplicité ?

Cyanide : c'est la toute première chanson de Death Magnetic jouée en live... et j'avais été moyennement emballé. Heureusement la version album rattrappe le coup, et nous offre un riff de folie qui pourrait remplacer celui d'Enter Sandman pour le titre de "riff classique de Metallica qu'on ressort à toutes les sauces". Le passage que je n'avais pas du tout aimé en live, le gros break clair et plus particulièrement son amorce et sa fin "orientales" passent beaucoup mieux, ce n'est peut-être pas la meilleure trouvaille des Mets mais ça passe finalement bien. En tout cas, on tient là un morceau qui pourrait devenir représentatif de l'album, lorgnant plus du côté Black Album que des quatre premiers albums.

The Unforgiven III
: Nouveau choc après la guitare claire sur Fade to Black : du piano ! La saga Unforgiven se poursuit, mais avec pas mal de changements cette fois-ci : plus aggressive, la mélodie des deux premiers opus disparaît. C'est un morceau qui dégage un certaine force ("Forgive me"), le solo à la saturation sale d'Hammett rentrant bien dans cet esprit de désespoir qui habite la chanson.

Suicide & Redemption : ce morceau marque le retour tant attendu des instrumentaux ! On a tous en tête les chefs d'oeuvre The Call Of Ktulu et Orion en partie composés par Cliff Burton (RIP dude), ainsi que To Live Is To Die en hommage à ce dernier. Suicide & Redemption joue dans un registre plus aggressif que ces ancêtres, il lui manque à mon humble avis une petite touche de subtilité qui faisait la force des précédents intrumentaux aux côtés de morceaux bien thrash. Cependant, la petite mélodie vers la 4e minute risque de devenir un classique des guitaristes débutants (je m'inscris dans la liste :D).

The Judas Kiss : un morceau assez classique, qui aurait pu se trouver sur ...And Justice For All, avec un pointe d'aggressivité à la St Anger. Un morceau dédié à la grosse rythmique qui fracasse, assez lourde, à rapprocher d'un Harvester of Sorrow. Je suis par contre un peu déçu par les soli, peu inspirés sur ce morceau. Il faut donc d'abord le retenir pour sa rythmique démoniaque.

My Apocalypse : du gros thrash ! Pas délicat pour un sou, une sorte de croisement entre du Kill'em All et du St Anger. Une grosse rythmique, un son un peu old school (voire même très old school). Pas grand chose de plus à dire, c'est une machine à headbang dans le genre de Whiplash, axée davantage sur la rythmique que sur les soli. J'aime, beaucoup. Une chanson qui peut faire très mal en live !

Alors, au final, que penser de Death Magnetic ? Après un week-end passé à l'écouter, beaucoup de bien. La production très aggressive ne plait pas à tout le monde, c'est un fait (notamment l'ingé son qui s'est plaint du volume trop élevé des enregistrements), personnellement je trouve ça pas mal, ça donne de la personnalité à l'album, quitte à salir un peu le son. Certainement un parti pris du groupe, parti pris qui va encore diviser pas mal de monde, mais je crois que depuis St Anger Metallica sait prendre des risques.

Musicalement l'essai est transformé : nous avons bel et bien l'album qui aurait dû sortir après ...And Justice For All. Cependant, il n'aurait pas pu sortir à cette époque : on sent énormément d'influences de Load/Reload dans le chant notamment, et de St Anger dans l'aggressivité d'autres morceaux. Mais c'est un album qui ne pourra pas plaire à tout le monde : ceux qui s'attendaient à du thrash pur seront déçus, ceux qui ne voulaient plus entendre de wah brûleront le CD, ceux qui n'aiment pas les morceaux longs seront rebutés, les fans de Load/Reload seront perdus... En fait, le seul moyen de ne pas se braquer à la première écoute est d'y aller franco sans à prioris. Metallica a fait du Metallica, mais du Metallica sur 25 ans, du Metallica au sens large.

Pour ma part, nous avons un album de très bon cru, qui pourrait bien faire comme ...And Justice For All en son temps : accueil bon mais sans plus du public à la sortie, vénéré (à juste titre) quelques années après. Tous les morceaux ne sont pas de gros tubes mythiques en devenir, mais tous dans l'ensemble sont efficaces et ne paraissent jamais trop longs. On passe un bon moment à écouter cet album, et c'est bien là le principal.

jeudi 28 août 2008

Hug a developper

Tellement vrai...

mercredi 6 août 2008

Critique BD : A History of Violence

A History of Violence

A History of Violence est une bande dessinée (le terme exact étant plutôt graphic novel) scénarisée par John Wagner (un des créateurs de Judge Dredd) et dessinée par Vince Locke, publiée pour la première fois en 1997.

On nous conte l'histoire de Tom McKenna, gérant du resto-du-coin d'une petite bourgade du Michigan, devenant un héros national en défandant son commerce lors d'un braquage. Cela attire l'attention de mafieux New-Yorkais, notamment l'un d'eux, John Torrino, cherchant un certain Joey.

Bien que niant être Joey lors de sa première rencontre avec Torrino, McKenna devra se démasquer lorsque Torrino reconnaîtra les traits de celui qui l'a défiguré sur le visage de Franck, le fils de McKenna, qu'il prend en otage. McKenna se débarassera des 3 mafieux pour sauver son fils, et expose son passé à sa famille et à la police : il est bien ce Joey qui avec son ami Richie Benedetto a braqué et tué le chef de la mafia new-yorkaise, 20 ans plus tôt.

Mais le meurtre de Torrino sur son lit d'hôpital ne signifie pas le salut de McKenna : un coup de fil dans la nuit, une voix lointaine lui parle : c'est Richie, sensé être mort depuis 20 ans ! Ce dernier est retenu en otage par Lou Manzi, le fils du parrain abattu 20 ans plus tôt. Voulant libérer son ami, McKenna cherche à rencontrer Manzi. Accueilli par les portes flingues de la mafia, il arrivera à se débarasser de quelques uns avant d'être maîtrisé et attaché à côté de Richie, homme-tronc recouvert de cicatrices et de brûlures.

McKenna arrivera à se libérer juste avant que Manzi ne commence à (trop) le torturer, le tuera, et abrègera les souffrances de son ami d'enfance.

Le titre A History of Violence est volontairement ambigü : il peut faire référence à une histoire violente ou à un passé violent, ce qui est le cas de McKenna : ses petits boulots pour la mafia et la volonté de Richie de réussir dans le milieu de la pègre le pousseront à s'impliquer dans un braquage de grande ampleur, en terme d'argent et de meurtres. Une vie de violence pour Richie, dont le frère a été tué lors d'un menu larcin, et qui passera 20 années à être torturé par un sadique nommée Manzi.

Mais c'est surtout une histoire très dense qui, en finalement très peu de temps car le livre se lit très (trop ?) vite, arrive à créer un univers complet. Les personnages principaux (McKenna, Richie, Torrino) n'ont plus de secrets pour le lecteur. Le dessin est volontairement "crayonné", donnant une impression d'instabilité collant parfaitement à l'oeuvre.

Une oeuvre très noire à lire.

A noter que A History of Violence a été adapté au cinéma par John Carpenter en 2005 avec Viggo Mortensen, William Hurt et Ed Harris, suivant fidèlement le début de l'intrigue mais divergeant rapidement (sur Ritchie, principalement).

mardi 5 août 2008

Critique ciné : The Dark Knight

The Dark Knight

On continue la série "du comics au cinéma" avec The Dark Knight de Christopher Nolan, les dernières aventures du Batman nouveau, nouveau segment initié avec Batman Begins. Je ne ferai l'affront à personne de refaire une bio de la célèbre chauve-souris de DC Comics, hein, on la connait tous. Néanmoins, cet article fera sans cesse la comparaison entre The Dark Knight et le Batman de Tim Burton. Pourquoi ? Car tous deux mettent en scène THE méchant de Batmon, le Joker.

Ceci est la version 2 de mon article. Pourquoi donc ? Car j'avais écrit mon premier sur mes souvenirs du premier Batman. Heureusement, ma conscience professionnelle (hum) m'a incité à le regarder avant de publier l'article, et j'ai eu raison.

Disons-le tout de go : c'est un très bon film, mais. Le regretté Heath Ledger est un excellent Joker, c'est vraiment dommage qu'il ne puisse réendosser le rôle (forcément, à 6 pieds sous terre...), quoiqu'avec le maquillage... Bon, cessons cet humour de mauvais goût, la prestation du comédien est excellente, même meilleure que celle de Nicholson à l'époque. Il faut dire que le nouveau Joker met davantage en avant son côté sombre, créant un personnage plus complexe (cf le mystère plannant sur ses cicatrices) que le premier Joker. On y pert un peu son côté cabotin et "artiste" de l'acide. Il reste le coup du crayon magique (absolument génial), ou son déguisement d'infirmière, mais voilà, il manque un petit quelque chose de folie pour qu'à mon goût le personnage soit parfait. Beaucoup de monde (notamment Kevin Smith) poussent pour que Ledger soit oscarisable, je les soutiens à 100%, sa prestation est géniale. Christian Bale se débrouille pas mal en Bruce Wayne, mais sa grosse voix de Batman tranche un peu avec le personnage, je préfère de loin le côté calme et suave d'un Michael Keaton.

Visuellement, la grosse différence entre les deux films concerne l'ambiance. On est dans une grande ville américaine classique, pas dans Gotham City. Les décors sont jolis, high-tech, sympas, mais on est bien loin de l'ambiance gothique tendance steampunk de Burton. Il s'agit je suppose d'un parti-pris du réalisateur : Burton nous place dans le monde de Batman, Nolan met Batman dans notre monde. Après, chaque solution a ses avantages et ses inconvénients : la Gotham de Burton est plus jolie mais devenait vite étriquée (on dirait que la parade se déroule dans une ruelle), les grandes avenues bordées de gratte-ciels sans fin laissant au Batman de Nolan de la place pour faire le show.

L'autre méchant du film, c'est Harvey "Two-Faces" Dent. Il s'agit principalement de sa "naissance" plus que d'être un véritable méchant. Il faudra voir ce que va produire Aaron Eckhart dans le prochain épisode (après tout, on ne sait pas s'il est mort ou pas), car il n'a été que peu exploité en Two-Faces... mais ça va être difficile de faire mieux que le toujours impeccable Tommy Lee Jones, qui avait été excellent dans ce rôle. On devrait avoir un personnage plus sombre, moins cabotin, à la manière du nouveau Joker.

Niveau visuel, du très bon, bien que l'ensemble soit relativement soft dans le côté surenchère (pour un blockbuster d'été, s'entend). Par contre, la bande son pèche par... son absence, je veux dire par là qu'on ne la remarque pas. C'est fort dommage, car elle est pourtant signée par Hans Zimmer. Ah et à ma plus grande joie, on ne devrait plus avoir cette tare d'immonde Batmobile dans le prochain opus !!

Mais surtout, en dehors de l'aspect visible que j'ai évoqué jusque là, il y a le fond. Et là, The Dark Knight est gagnant sur toute la ligne. On commence par un Batman travaillant en collaboration avec la police via notre ami Gordon, un Batman envoyé tel un James Bond "extrader" un ressortissant chinois à Hong-Kong, bref, il est vu comme le super agent secret des USA. Le procureur fédéral Harvey Dent veut nettoyer Gotham de la pègre, Wayne y voit un Chevalier Blanc capable de ramener la paix dans Gotham. Mais seulement voilà, le Joker met à mal le trio justicien Batman/Dent/Gordon notamment en tuant Rachel Dawes (mais si, Katie Holes/Maggie Gyllenhaal, la chérie de Wayne, et celle de Dent maintenant) transformant Dent, le bras de la justice de Gotham, en Two-Faces, se vengeant des flics corrompus et de mafiosi à grands coups de pile ou face et de revolver. C'est ainsi qu'après avoir stoppé Dent notre chauve-souris se portera volontairement comme responsable des actes de Dent afin de Gotham en fasse un héros et ne retombe pas dans sa noirceur. Et Batman de devenir une bête pourchassée sur un monologue de tout frais Commissaire Gordon/Gary Oldman (voir ci-dessous).

Wayne vit une véritable chute aux enfers qui se traduirait par un "et si je faisais plus de mal que de bien" ? Car le dilemme de Batman est là : l'apparition du Joker, employé par les mafia pour tuer Batman, va entraîner la mort de moult citoyens, bien plus que la "simple pègre" n'en aurait fait. Au début du film Batman fait face à de faux Batman voulant l'imiter, et qui finalement se feront zigouiller à la plus grande joie du Joker. Encore des morts sur la conscience. Mais surtout, c'est la "déclaration de complémentarité" du Joker envers Batman qui va lui faire mal : l'un a besoin de l'autre pour exister. Par cela, Batman ne peut pas être le héros de Gotham, il attire la mort.

Alors, faut y aller, faut pas y aller ? Bien sûr qu'il faut y aller ! Cette réinterprétation bien plus sombre des aventures de Batman est réellement enthousiasmante, mais attention, elle n'est pas faite pour tous : le film est vraiment sombre, et ne plaira pas à ceux qui veulent voir un Batman sautillant et tout plein de couleurs façon Joel Schumacher. Mais rien que pour l'interprétation de Ledger, ça vaut le coup !

Sur ce, je vous laisse sur le monologue final du commissaire Gordon :

"He's the hero that Gotham deserves, but not the one it needs right now... And so we'll hunt him... Because he can take it... Because he's not a hero... He's a silent guardian, a watchful protector... A Dark Knight."

The Dark Knight (2008)
Réalisé par Christopher Nolan
Avec Christant Bale, Michael Caine, Heath Ledger, Maggie Gyllenhall, Morgan Freeman, Gary Oldman et Aaron Eckhart.

jeudi 31 juillet 2008

Airbourne, l'école australienne

Airbourne

Attention, machine à headbang ! Airbourne est un jeune groupe australien qui roule dans le sillon d'AC/DC, son mentor. Car y'a pas à se prendre la tête, Airbourne est l'AC/DC du 21e siècle. Reprenant la recette Gibson + Marshall "toutahonze" + lointaine bluesy, la signature sonore est très semblable, juste un peu plus heavy. M'enfin on m'aurait dit que c'était le nouvel AC/DC, hormis la voix, je n'aurais pas été très surpris.

Car, sur son premier album Running Wild, Airbourne fait de l'efficace, du très efficace, mais pas de l'original : on est dans un bon gros hard des familles. Parlant de famille, tiens... AC/DC a les frères Young, Airbourne a les frères Joel et Ryan O'Keeffe, respectivement lead guitar/chanteur et batteur, auxquels s'ajoutent David Roads (guitare rythmique) et Justin Street (basse). On peut rapprocher les prestations exubérantes de Joel O'Keeffe à celles d'Angus Youg, sauf que si le second se déplace latéralement, le premier est plutôt attiré par la hauteur. Que de parallèles je vous dis !

En tout cas, Airbourne a bien préparé ses devoirs en s'inspirant des plus grands. La partie rythmique est un peu statique sur scène ? Faites-leur faire un bon petit mouvement synchro que ZZ Top n'aurait pas renié ! On cherche un bon logo ? S'inspirer des patterns MetallicA ! Bref, Airbourne nous arrive préparé pour faire un carton, et j'espère bien qu'ils vont y arriver !

Le premier extrait de l'album Runnin' Wild... Runnin' Wild :



Too Much, Too Young, Too Fast :



Diamond In The Rough :



Et puis zut quoi... des mecs qui jouent sur des Explorer, ils ne peuvent être que bons ! Enjoyez !
 
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