jeudi 29 mai 2008

BashFR.org

IRC

Quoi de mieux qu'un chat pour sortir des boulettes gigantesques ? Le site BashFR, bien connu par la communauté g33k, propose un best of des pire réparties vues sur IRC, dont voici quelques exemples :

JF73 : ah tiens salut ma belle
JF73 : justement je pensais a toi
JF73 : hier soir me suis bien astiqué comme il faut en t'imaginant nue avec moi ^^
anabelle : et ben, 3 ans qu'on est ensemble et tu me dis que tu te masturbes, la, comme ça, de bon matin
JF73 : ah merde mauvaise fenetre
anabelle : COMMENT CA MAUVAISE FENETRE???


mel : Je vais prendre une douche tu viens avec moi ? ^^
dam : Dis pas des trucs comme ça !
mel : Pourquoi ?
dam : T’as un copain !
mel : Mais tu sais bien que je rigole
dam : Ba ouais c’est bien ça qui me fait chier


Arcka : Je reviens, mon colloc pousse des cris >_<
Mary : Oula oO
Arcka : GNIII le con
Arcka : Je présente le combat de ce soir :
Arcka : Mon colloc, 1m85, 80kilos.
Arcka : Araignée, 3 CM, 7 grammes
Arcka : Le vainqueur est l'araignée


MoucheKiPete : Mouhahaha
MoucheKiPete : J'ais trouvé une fail a Google !!
Fredy42 : Ah ouai ?
MaxLoL : Montre
MoucheKiPete : Je lui ecris "Aniversaire"
MoucheKiPete : Et il me sors "Essayez avec cette orthographe : Anniversaire "
MaxLoL : ...
Fredy42 : On lui dit ?
MaxLoL : Naaan...
MoucheKiPete : De koi ??


Pour le reste, c'est ici !

mardi 27 mai 2008

Critique ciné : The Toxic Avenger

The Toxic Avenger

En marge des derniers blockbusters dont j'ai fait la critique récemment, il y a un monde totalement opposé, celui de la série Z. Budgets ridicules, effets spéciaux en carton pâte, acteurs au mieux mauvais, on a tous les ingrédients pour un bon nanard.

Mais de temps en temps on tombe sur quelque chose qui finalement vaut le coup : un réalisateur inspiré qui fait bosser les copains avant de percer à Hollywood (Robert Rodriguez et son Mariachi au budget faramineux de... 7500$), ou encore une boîte de production visant délibérément la carte du nanard qui s'assume. C'est le cas de Troma Entertainment, compagnie de production américaine fondée et dirigée par Lloyd Kaufman et Michael Herz qui se spécialise dans le gore/trash/Z.

Cette société de production, devenue culte pour les amateurs de cinéma alternatif, assume complètement son côté nanard, et justement en joue : on se retrouve donc avec des ovnis cinématographiques tellement mauvais qu'ils en deviennent agréables à regarder car volontairement mauvais. A condition, bien sûr, de ne rien avoir contre les montres toxiques (grande récurrente de la Troma, passant dans beaucoup de ses films un message écologique), les démembrements, les mutilations, les écrasages de tête et un léger érotisme (les traditionnels plans-nichons) !

Le petit chef d'oeuvre de la Troma, c'est The Toxic Avenger, réalisé par Kaufman et Herz. Il nous relate l'histoire de Melvin, technicien de surface un peu noeud-noeud du club de gym de Tromaville. Suite à une mauvaise blague de la bande de Bozo qui ne supporte pas Melvin, ce dernier plonge dans un baril de produits toxiques. Il mute alors et devient un colosse difforme mais éprit de justice nettoyant la ville de ses bandits à coups de serpillère...

Au milieu de tout cela, notre ami Toxie trouvera l'amour auprès d'un jeune aveugle aussi jolie que mauvaise actrice dans des scènes d'un ridicule à tout épreuve (Toxie faire rire sa copine, aveugle donc, en mettant des cônes de chantier sur sa tête, le ciment qui tombe sur la tête des voisins du dessous de Toxie lors de leurs ébats... Toxie habite dans une caravane), mais ce sont justement ses défauts qui font paradoxalement la qualité du film.

Au final, Toxie se vengera du groupe qui l'a transformé, rendra la paix à la ville et se débarrassera du maire corrompu et pollueur pour finir acclamé par toute la communauté.

Je ne vais pas m'apesantir sur la faiblesse du scénario et ses contresens, le jeu affligeant des comédiens, les musiques bas de gamme, c'est voulu ! Malgré tout cela, les personnages sont attachants, on a vraiment envie de connaître le sort de Toxie et de sa chérie, et les maquillages sont plutôt bons. Bref, The Toxic Avenger réussit son pari, le film est une réussite dans sa médiocrité !

The Toxic Avenger aura 3 autres suites, deux directes de moins bonne qualité, et un quatrième volet plus récent. Nous verrons tout cela dans une prochaine critique !

The Toxic Avenger (1985)
Réalisation : Lloyd Kaufman et Michael Herz
Avec Mitch Cohen, Mark Torgl, Andree Maranda, Pat Ryan Jr.

Weezer - Pork and Beans... et les stars d'internet !

Les Weezer (que j'aime beaucoup... raaah Buddy Holly, Island in the sun,...) sortent leur nouveau clip, Pork and Beans, avec la participation de nombreuses "stars" d'internet et de Youtube : Numa Numa, Chocolate Rain, Leave Britney alone, Mentos & Coke light, etc...

Un clip vraiment sympa :D

dimanche 25 mai 2008

Critique ciné : Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

LA sortie cinéma de l'année ! 19 ans après La Dernière Croisade, Henry "Indiana" Jones Jr revient dans de nouvelles aventures ! En tant que très grand fan des trois premiers épisodes, je ne pouvais manquer cela. La triplette Spielberg-Lucas-Ford remet donc le couvert, les cheveux grisonnants en plus.

Attention, spoilers inside !

L'histoire nous place en 1957, soit... 19 ans après La Dernière Croisade. La seconde guerre mondiale est passée par là, les communistes ont remplacé les nazis, mais leurs ambitions de domination sont toujours les mêmes. Direction le NEVADA pour l'introduction du film, dans la Zone 51 pour être plus précis... les amateurs d'X-Files ont levé un sourcil d'intérêt, les historiens de l'armement aussi. Et ils ont raison, nos amis du KGB dirigés par Irina Spalko (Cate Blanchett, que définitivement je n'arriverai jamais à apprécier) viennent ni plus ni moins que pour dérober un corps extra-terrestre entreposé (Roswell, toussa...) avec l'aide d'un Indy fait prisonnier, mais qui finalement s'en échappera non sans avoir malencontreusement déclenché un essai nucléaire, dont il evitera les effets dévastateurs en s'enfermant dans un frigo plombé.

Oui, ça fait beaucoup pour une scène d'intro :D Mais elle a le mérite d'annoncer la couleur du film : presque 20 ans ont passé, et dans le film et dans le "monde réel", beaucoup de choses ont changé des deux côtés. Il ne faut donc pas s'attendre à un remake des premiers Indy, c'est bel et bien dans cette optique qu'il faut aborder le film. En tout cas, j'ai bien aimé cette intoduction malgré son côté un peu "too much" (le vol du frigo....).

Bref, Indy, soupçonné de collusion avec l'ennemi et mis à pied de son rôle d'enseignant, reçoit la visite d'un certain Mutt Williams (Shia LaBeouf, notamment vu dans Transformers), jeune greaser en Harley Davidson, lui demandant de l'aide pour retrouver Oxley, son profeseur et ancien ami d'Indy, et sa mère, disparus au Pérou lors de ses études au sujet du conquistador Francisco de Orellana et d'un mystérieux crâne de crystal. Et voilà notre duo, au passage poursuivi par le KGB, s'envolant pour l'Amérique du sud...

Je ne vais pas raconter l'intégralité du film, ce n'est pas le but, mais je vais revenir sur quelques scènes. Tout d'abord, la visite de la tombe de Francisco de Orellana : où sont les pièges ? les flèches ? les murs qui s'effondrent ? Pour un endroit renfermant une relique extraterrestre (rien que ça !), rien qu'un gardien-empoisonneur-yamakasi... C'est léger... Une grotte secrète renfermant un trésor se DOIT d'être piégée !

Idem en ce qui concerne la Zone 51 : 4 militaires au total.

Amazonie : Indy et Mutt sont faits prisonniers par Spalko et retrouvent Oxsley, devenu fou pour être trop longtemps resté avec le crâne extraterrestre, et la mère de Mutt qui n'est autre que... Marion des Aventuriers de l'arche perdue ! Ancien amour d'Indy, Mutt a une vingtaine d'année, je ne rentre pas dans les détails :D

Après une tentative d'évasion ratée et de sauvetage à coup de serpent ("say it's a rope !"), on a finalement droit à une excellente course-poursuite en pleine jungle. Ca se bat, ça saute de jeep en jeep, cette scène est de loin la meilleure du film, et certainement la meilleure poursuite de la franchise. Le petit Mutt prend un peu la place de Papa pour les acrobaties, après tout il n'est plus tout jeune Indy. Hélas, l'ensemble est un peu gâché par le même Mutt nous faisant un remake de Tarzan à passer de lianes en lianes pour atterrir pile poil dans la bonne voiture.

Enfin, la scène finale, dans la "tombe" des extraterrestres. Pour moi la déception du film : pleine de clichés (le trésor est la connaissance), effets spéciaux pas tip-top, mais surtout AUCUNE intensité dramatique : on ne vit pas la scène, on la regarde, réellement. On est donc très loin de la fin de La Dernière Croisade qui est selon moi une des références : on tremble pour Indy. Là, non, rien.

Alors, comment juger ce film... Disons qu'il ferait un bon Indy 1 : les ingrédients sont là, mais il manque quelque chose pour que la recette passe de bonne à excellente. Je dirais que c'est ce manque d'implication du spectateur : à part la scène d'introduction et la poursuite dans la jungle, je n'ai que regardé le film, je ne l'ai pas vécu. Sensation exacerbée sur la fin, qui ne m'a pas vraiment convaincue.

Pour autant, ce n'est pas un mauvais film : l'esprit cabotin d'Indy est toujours, les répliques humoristiques fuses, les situations rocambolesques sont toujours là, auxquelles s'ajoutent quelques clins d'œil : l'Arche d'alliance dans l'entrepôt, la statue de Marcus Brody, et j'en ai raté surement quelques uns.

Bref, nous avons là un très bon divertissement, mais l'essai n'a pas été totalement transformé par Spielberg : il va falloir faire mieux dans Indiana Jones 5 ! L'absence volontaire de passage de témoin entre Henry Jones Jr et Henry Jones III (scène du Fedora) laissant largement envisager une suite...

Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal (2008)
Réalisation : Steven Spielberg
Avec Harrison Ford, Shia LaBeouf, Cate Blanchett et John Hurt

samedi 24 mai 2008

Blame!²

Blame!²

Excellentissime surprise ce matin ! En regardant les dernières actualités des scantrads, un nom m'attire l'oeil et me met limite dans un état hystérique : Blame!².

Blame! est l'oeuvre cyberpunk de Tsutomu Nihei, mangaka extrêment influencé par ses études d'architecte. Il a aussi la facheuse tendance à produire des histoires assez compliquées et avec très peu d'explications sur les situations, mais c'est aussi ce qui fait le charme de ses oeuvres.

Blame! raconte les aventures de Killy, androïde perdu dans une mégastructure à la recherche d'un terminal réseau génétique permettant un accès à la résosphère, et poursuivi par les Silicates et les Sauvegardes. J'avais prévenu que c'est bien compliqué, là j'ai fait la version simple :D

Là, j'ai perdu le lectorat non-amateur de Nihei :D

Blame!² n'est hélas qu'un one-shot mais est une suite directe, bien qu'éloignée chronologiquement de la fin du tome 10, de Blame!. Il met en avant une silicate descendante de Pcell (voir les tomes 7-8 si ma mémoire est bonne...) parcourant la mégastructure jusqu'à sa fin à la recherche de Killy.

L'ensemble de seulement 16 pages et tout en couleur est graphiquement absolument magnifique ! Je ne m'étalerai pas sur les détails de l'histoire, je n'ai pour l'instant pu récupérer qu'une version raw japonnaise, donc bon... En tout cas, Blame!² semble au passage faire le point sur l'état de la mégastructure suite aux exploits de Killy. Je reviendrai là-dessus après avoir trouvé une version compéhensible.

Pour ceux qui ont du courage, c'est ici !

samedi 10 mai 2008

Critique ciné : Iron Man

Iron Man

Petit rappel avant tout : Iron Man est un personnage créé par Stan Lee (X-Men, Les 4 fantastiques,...) pour la Marvel Comics en 1963.

C'est devenu une tradition, chaque année voit débarquer son film sur licence Marvel. Après les moult suites, enfin un peu d'originalité avec Iron Man. J'ai été tout de suite emballé par la bande annonce d'Iron Man : un héros avec un look sympa (ça change des caleçons moulants...), de bons gros effets spéciaux qui en mettent plein les mirettes, et du bon gros Black Sabbath en fond sonore ! Bref, ça promettait du lourd.

On se retrouve avec Tony Stark, dirigeant d'une entreprise de conception d'armes, se faisant enlever sur fond d'AC/DC par un obscur groupe afghan dans le pays du même nom afin de leur construire un missile high-tech. Blessé au coeur, Stark se retrouve avec un pacemaker artisanal option MagLite, et à défaut de missile Stark nous pond une armure pour s'échapper... Rentré au pays, il décide d'arrêter la production d'arme, mais il est bien le seul à qui ça plaise...

Je vais comencer par le gros point noir pour moi de ce film : Tony Stark est tellement génial qu'il rendrait MacGyver maniaco-dépressif attaquant les p'tites vieilles pour se payer sa dose. On dit souvent que MacGyver pourrait contruire une centrale nucléaire avec un trombone, de la ficelle et deux chewing-gum... Enlevez le conditionnel pour Stark, il le peut. Cette "génialitude" permet au film de prendre quelques raccourcis scénaristiques. Heureusement Stark n'est pas infaillible, ce qui réserve quelques passages sympas durant les tests de prototype.

Après... c'est un blockbuster, son but est de divertir, pas de nous offrir un chef d'oeuvre absolu du cinéma. Le scénario se calque sur le schéma habituel (découverte du pouvoir - vie avec ce nouveau pouvoir - arrivée du bad guy - mise en échec du bad guy) agrémenté de quelques pubs Audi... Les amateurs de la R8 vont apprécier. Les effets spéciaux sont de très bonne facture, même s'ils restent moins impressionnants que ceux de Transformers sorti l'été dernier, notre ami d'acier a bonne allure à l'écran. Concernant les musiques, on aurait aimé que le thème de Black Sabbath arrive avant le générique final.

Côté acteur, j'ai été ravi de retrouver Robert Downey Jr, qui commence enfin à rebondir après ses démêlés. Il incarne très justement un Tony Stark plein de charisme avec une pointe d'humour qui ne fait pas de mal. Jeff Bridges, méconnaissable, s'en sort pas mal, mais il n'apparait finalement qu'assez peu. Idem pour Gwyneth Paltrow, que j'ai pour une fois trouvée ravissante.

Bref, un bon divertissement, qui se classe pour moi dans le peloton de tête des films récents sur les super héros (je mets les Batman de Burton hors compétition).


Iron Man (2008)
Réalisation : Jon Favreau
Avec Robert Downey Jr, Terrence Howard, Gwyneth Paltrow et Jeff Bridges

The Order of the Stick

The order of the Stick

Pour ce premier article, je vais rendre hommage à l'ami Sandchaser avec The Order of the Stick.

Histoire de paraphraser un peu, The Order of the Stick est un webcomic, bande dessinée paraissant uniquement sur internet, contant les aventures d'une troupe de héros dans un univers de Donjons & Dragons. En gros, imaginez un croisement entre le Seigneur des Anneaux et South Park matiné de jeux de rôles...

Les références à ces derniers sont nombreuses, mais avec un strict minimum de connaissances générale on s'en sort de ce point de vue. Heureusement, l'auteur, Rich Burlew, pense aux non -connaisseurs avec une grande majorité de planche hilarantes.

Il y a actuellement plus de 550 planches, mais ça se lit très vite, je suis devenu accroc...

Pour retrouver les aventures de Roy le guerrier, Elan le Barde, Haley la voleuse, Drukon le Nain, Belkar le psycopathe et Varsavius l'Elfe, c'est par ici.

Pour l'article original de Sandchaser, c'est par là.
 
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